APA - Escola pública

Associació de Pares d'Alumnes per a l'Ensenyament del Català, a l'escola pública
Association de Parents d'Élèves pour l'Enseignement du Catalan, à l'école publique

APA est une Association de Parents d'Élèves habilitée par l'Inspection Académique

mercredi 26 décembre 2012

lundi 10 décembre 2012

Céret : À quoi rime l'enseignement du catalan


Propos recueillis par Laura Causanillas
 

PHOTO/Photo L. C.
 
Comme des joueurs avisés et rusés de poker, des professeurs de catalan de la ville, Maria Balastegui Saleilles, Marie Barcons, Josep Bonet, Sergi Montémont et Stéphane Mitjavila, ont accepté de jouer cartes sur table et de mettre à plat une réflexion sur l'enseignement de la langue catalane, aujourd'hui en Vallespir. Fiers d'ores et déjà en début de conversation d'avancer "que la promotion 2011-2012 au baccalauréat toutes filières confondues, première promotion d'enfants bilingues de Céret, a eu 100 % de réussite. Certains lycéens obtenant la mention très bien". Le catalan dans les gènes de l'éducation, en immersion à l'étranger, facteur d'un mouvement indépendantiste, ou en débat dans les assemblées de l'autre côté de la frontière… et en débat dans nos colonnes. Le choix du catalan dans le cursus scolaire se fait-il naturellement ? S. Mitjavila : La plupart du temps il faut le reconnaître, ce sont les parents qui choisissent d'inscrire leurs enfants dans des études bilingues. Car la langue est dans leurs gènes, ou pour les étrangers, les Anglais notamment, dans le but de s'intégrer. Au lycée sur 1 060 élèves, 250 d'entre eux pratiquent cette langue vivante. Parmi lesquels 190 ne l'ont qu'en option. Maîtriser une seconde langue au quotidien, c'est un atout pour… ? M. Balastegui Saleilles : L'expression écrite, orale et la compréhension en général. Jongler entre plusieurs langues demande une certaine gymnastique intellectuelle, une vivacité d'esprit. Et un effort de travail. S. Montémont : L'aisance ! Parler couramment plusieurs langues incite à d'autant plus s'exprimer publiquement. J. Bonet : Le système linguistique est fondé de telle sorte qu'avec la grammaire contrastive, l'élève prend conscience d'une pluralité de langues et de leur richesse dans son vocable par la comparaison de leur apprentissage. Pour les non-bilingues, de quelle manière prennent-ils la mesure de la langue catalane ? M. Balastegui Saleilles : Via les textes littéraires, la lecture en classe, l'étude des civilisations, l'histoire et la géographie de la Catalogne, la culture et le développement des échanges (voir les encadrés, NDLR). Se retrouver à l'étranger et loger sous le toit d'une famille, pousse vers l'autonomie de soi et la connaissance de l'autre, tout en prenant conscience des particularités linguistiques et grammaticales, de la réalité économique, géopolitique et culturelle d'une ville, d'une région ou d'un pays. Les élèves s'intéressent-ils au mouvement d'indépendance de la Catalogne-Sud ? J. Bonet : Ils s'y intéressent et posent des questions car ils ne saisissent pas la puissance de ce phénomène dans un État décentralisé, alors qu'eux ont une vision en France de l'État très centralisé. Car en l'absence de conflit, ils ont du mal à comprendre qu'un État peut être fractionné. S. Montémont : Pour ma part, j'ai même une élève, grâce à sa correspondante, qui est entrée en contact avec un Américain présent le jour de la grande manifestation du 11 septembre à Barcelone, à travers ses vidéos postées sur internet. M. Balastegui Saleilles : Chez les premières et les terminales beaucoup ont généralement opéré à une confusion entre le mouvement vers l'indépendance de la Catalogne et l'élection des députés du Parlement catalan le 25 novembre. L'État espagnol qui ambitionne de mettre fin à l'immersion linguistique en langue catalane, ça vous inspire quoi ? S. Montémont : De l'amertume et de l'incompréhension pour les collègues qui vivent ça. Ce modèle d'intégration par la langue dans l'éducation est une idée de l'Union européenne et l'un des piliers de la Constitution. À aucun moment il était question d'exclure les Espagnols. Si la langue catalane devient une option, le modèle éducatif ressemblera fort à celui inculqué en France. S. Mitjavila : L'immersion est le moyen, au travers des langues, de s'ouvrir et de se mélanger. Or, ce nouveau processus inverse totalement la tendance. M. Barcons : C'est pourquoi, de notre côté de la frontière nous ne devons pas baisser les bras, poursuivre nos efforts et continuer à offrir un système bilingue et immersif sur l'ensemble du territoire avec des structures éducatives comme Arrels ou la Bressola. Les élèves de Maria Balastegui Saleilles et leurs correspondants d'Ibiza en visite au musée d'art moderne.
 
Source : L'independant.com (Lundi 10 décembre 2012) 

dimanche 4 novembre 2012

ATSEM en classe bilingue, quatre mots pour un défi

Texte de la conférence donnée lors de la 26eme rencontre inter-régionale de la FLAREP à Plestin-Les-Grèves (Bretagne) le 28 octobre 2012 par Joan Jaume Prost, président de l'A.P.A.


ATSEM en classe bilingue, quatre mots pour un défi.
Voyons où se situe le défi :

Le défi, c'est pour l'enfant de maternelle de devenir à son entrée en primaire ou dans son année de CP, avant la fin du cycle 2, un élève bilingue à l'oral. Bilingue à l'oral, cela signifie être passé par 3 stades de compétence :
• une compétence passive, qui est celle de comprendre tout ce que la maîtresse ou le maître dit et surtout ce qu'elle ou qu'il demande et de réagir en fonction de cette demande.
• une compétence intermédiaire, semi active, être capable de répondre et de s'expliquer dans des domaines lexicaux limités ou devenus familiers. Il ne s'agit là que de réemplois que l'on ajuste en fonction des circonstances, parfois avec plus ou moins d'hésitation ou d'incertitudes linguistiques.
Les expressions, les phrases sont standardisées comme du copier-coller. C'est la capacité à reprendre des comptines, des chansons et les expressions les plus utilisées en classe. Cette compétence intermédiaire est d'abord une phase de répétition active en situation. C'est déjà de l'appropriation de la langue, mais cela reste du domaine de la « mimique linguistique ». Un domaine que les apprenants
aiment reprendre entre eux mais souvent rechignent à exposer, par exemple, dans la famille. (Ne pas faire le singe savant).
• La troisième compétence est une compétence active. C'est celle qui mène à    l'autonomie linguistique : l'enfant est capable d'exprimer une volonté, faire son  récit, avoir une conversation. Il est capable de devenir à son tour inter-locuteur. Il a entre les mains les mêmes cartes que précédemment, mais il invente son propre jeu, il intériorise des normes, il sait que ça va, c'est comme ça, sans pouvoir expliquer le pourquoi, d'ailleurs le ferait-il pour le français ? Il va utiliser au début le même domaine lexical, mais dans des contextes nouveaux. Ce sont ses idées, ses intentions, sa volonté qui se révèlent alors et participent aux échanges linguistiques.
La phase d'appropriation devient active quand les structures de la langue sont reproduites et que progressivement le discours gagne en autonomie.
Il n'y a pas de passage d'une compétence semi active à active à un moment précis. Il y a une période de transition variable selon les contextes et qui est propre à chaque enfant. Ce passage se caractérise par des emprunts, des modélisations réussies ou non. Parfois les adultes stigmatisent ce qu'ils nomment erreurs quand ils ne disent pas fautes, alors que ce ne sont que des paliers, presque obligatoires, vers l'acquisition de la langue et de sa norme.
Cette compétence active de l'élève bilingue va se perfectionner durant toute sa scolarité et parfois à l'extérieur, mais le fait de l'avoir débutée tôt facilitera encore plus le travail d'acquisition, avec un résultat que beaucoup percevront comme une fluidité dans l'expression et un bon niveau de langue.
Où se situe l'ATSEM dans ce défi ?
Pourquoi ces quatre mots sont-ils les moyens de surmonter le défi ?
Prenons chacun des éléments en le précisant :

classe : c'est le groupe, un espace d'apprentissage et d'échanges, lieu institutionnalisé. C'est l'espace-groupe figé à un instant donné, mais qui évolue tout au long de l'année scolaire, qui évolue mois après mois, semaine après semaine.

bilingue : c'est réunir les compétences à acquérir pour un objectif identifié. Parler
avec deux langues.
Cela se fait à travers un programme officiel, un projet d'école et surtout par un dispositif mis en place. Celui d'un temps d’expositions suffisant pour que le contact avec la langue soit le plus fréquent possible. Il faut que les enfants aient suffisamment de contacts avec la langue régionale. Je voudrais préciser que bilingue vaut plus par l'objectif à réaliser que par le temps distribué d'une manière
égalitariste. J'ouvre une parenthèse : 450 € de prime pour la rentrée scolaire par enfant, ne représentent pas la même chose pour une famille au Smic que pour une famille ayant 5500 € de revenu mensuel. Une heure de classe en breton en terme linguistique n'équivaut pas à une heure de classe en français.
Je viens de vous préciser classe et bilingue, maintenant je précise en la préposition : cela veut dire « dans » « in ». Cela ne se passe pas ailleurs, cela se passe en interne, dans cet espace classe défini.
Nous avons précisé le cadre dans lequel évolue la classe, il reste institutionnel. Comme dans toute classe, de même qu’au primaire, nous avons l'enseignant et les élèves, qui sont les deux acteurs de la classe. Il y a des échanges, la pédagogie va consister à faire que les échanges soient toujours actifs même si linguistiquement, je l'ai dit auparavant, il y a un stade passif, semi actif et actif. Toute la pédagogie est de faire qu'une langue venant du maître peut être re-prise par les enfants. A la dualité - inégalité au niveau de la connaissance (enseignant - apprenant) s'ajoute en classe bilingue la dualité - inégalité en niveau de langue (locuteur confirmé - locuteur apprenant) d'une façon beaucoup plus différenciée que dans les classes traditionnelles.
C'est alors qu'intervient le quatrième terme de notre titre : Atsem.
Nous connaissons tous l'activité de l'Atsem en classe maternelle. Lorsqu'elle n'est pas là, la classe fonctionne un peu ou beaucoup au ralenti, l'instit ne fait pas tout ce qui est prévu...
L'Atsem, si l'on se réfère à une terminologie plus administrative : c'est un agent territorial travaillant en classe maternelle, qui a en charge d'assister l'enseignant dans les activités, de préparer les ateliers, de nettoyer la classe et parfois d'assurer le service de cantine. Elle s'occupe d'enfants de 2 à 6 ans.
L'Atsem dans la classe traditionnelle entre par la porte de service. En classe bilingue, elle va pouvoir rentrer avec l'enseignant par la grande porte, pas au niveau administratif bien sûr, mais linguistiquement, car elle parle aussi, comme lui, comme elle, le breton, le corse, l’alsacien, le catalan, le créole... il va y avoir une égalité d'usage linguistique surtout si l'Atsem est locutrice. La compétence de l'Atsem est très variable et souvent cette compétence n'existe qu'à l'oral, certaines
ont pu bénéficier d'une formation linguistique ou encore hésitent à parler cette langue.
Grâce à l'Atsem, nous allons passer d'un dialogue (maître – enfants, enfants - maître) à un trilogue multiple. Attention, on passe d'un simple échange-dialogue à une multitude d'échanges.
Schéma. (maître – enfants, maître – Atsen, maître – enfants – Atsem... il y a neuf combinaisons possibles).
Les enfants vont devenir les témoins grâce à l'Atsem, de dialogues en langue corse, catalane, basque, flamande... Ce que disent les deux adultes, ça doit être intéressant, ça doit être utile, ça peut être important même si cela ne concerne pas directement les activités en cours. L'Atsem et l'enseignant par leurs dialogues, leurs échanges vont permettre aux enfants d'être les témoins d'une langue vivante et fonctionnelle, d'une langue en situation réelle de communication.
Après avoir été témoins, les élèves vont pouvoir entrer dans l'échange avec les adultes, voire intervenir avec les deux adultes.
Avec qui d'autre la maîtresse pourrait-elle le faire quotidiennement ?
Avec qui d'autre les élèves ont-ils cette possibilité d'échanges ?
Je voulais par mes propos vous montrer que la présence d'une ATSEM bilingue augmente la fréquence de la langue dans la classe, intensifie la durée d'expositions à la langue et améliore la qualité de l'expression en langue régionale à l'école. Sa présence permet également d'entendre une autre tonalité, un autre timbre de voix...
Pour comprendre l’importance de la présence de l’Atsem bilingue en classe maternelle, il suffit d’entrer dans la classe bilingue et de voir le fonctionnement de la classe. De l’I.E.N. …à la représentante de la municipalité, tous percevront le rôle de l’Atsen qui dépasse largement sa simple fonction.
Je terminerai en vous donnant des situations concrètes (une trentaine) où l'Atsem intervient ou pourrait intervenir en utilisant la langue « régionale » :
• mettre les chaussures
• préparer et distribuer le goûter
• préparer les activités
• remettre les enfants à la famille
• soigner les petits bobos
• consoler l'enfant, faire un câlin en breton ça doit valoriser la langue comme
une belle poésie
• surveiller la cour
• le passage aux toilettes
• guider les plus petits
• ouvertures / fermetures des portes de l'école
• aider les plus petits à couper la viande, à manger
• aider les plus jeunes à faire la sieste
• rassurer les enfants
• participer à l'accueil du matin
• participer à l'atelier de peinture
• lire une histoire lorsqu'ils se réveillent de manière échelonnée
• accompagner la classe lors d'une sortie
• accompagner lors de la sortie à la piscine, pas pour la natation, mais transport,
vestiaire, douche...
• aider aux déshabillages et habillages
• animer un atelier de lecture (5 à 6 enfants)
• animer un atelier de motricité (5 ou 6 enfants)
• animer un atelier de jeux( 5 ou 6 enfants )
• développer l'apprentissage de la propreté
• être à l'écoute des petits soucis
• préparer un anniversaire
• préparer Noël
• s'occuper du jardin de l'école
• préparer la fête de l'école
• améliorer la prise en main de la maîtresse remplaçante
• lire les consignes écrites au tableau ou sur un mur
• reprendre des chansons
• participer à la gestion de la bibliothèque de classe...
Toutes ces activités (et il y en a beaucoup d'autres....), qui ne sont que des activités  normales en classe maternelle, deviennent en classe bilingue un formidable levier pour l'appropriation de la langue, sont l'occasion de faire vivre la langue. Surtout n’oublions pas qu’en classe bilingue, on verbalise beaucoup, on commente avec des gestes…
Souvent les Atsem disent : On est les mains, pas la tête.
En classe bilingue, nous pourrions rectifier en disant : vous participez activement à la parole vivante, alors vous êtes aussi la tête.

Je vous remercie de votre attention.

Joan Jaume PROST
 
Plestin les Grèves 28/10/ 2012

dimanche 14 octobre 2012

Rencontre de la FLAREP 2012

Rencontre de la FLAREP 2012

 

La FLAREP est la Fédération pour les Langues Régionales à l’Ecole publique. Elle regroupe l’ensemble des associations oeuvrant pour la promotion des langues régionales à l’école publique (Alsace, Occitanie, Pays Basque, Corse, Bretagne…).
Tous les ans, un colloque est organisé par une association adhérente sur son territoire. C’est en Bretagne que se déroulera le colloque de 2012, le 26ème, organisé par Div Yezh.

Voilà 30 ans que l’enseignement bilingue progresse au sein du service public d’éducation. Si son ancrage est certain, une évolution de son cadre législatif est nécessaire. Deux dominantes seront au programme de cette 26ème édition : le droit des familles et les évolutions pédagogiques, dans un contexte convivial et familial.
Nous vous invitons à découvrir le programme et à vous inscrire.

Découvrez également notre 4 pages de présentation et quelques uns de nos intervenants !

Devenir bilingue (présentation)
 

samedi 24 mars 2012

Communiqué de presse

















Communiqué de presse

Ce 23 mars 2012, les représentants des langues régionales de France ont présenté à la Presse àParis la journée d’action qui aura lieu le 31 mars dans de nombreuses régions françaises sur lethème « nos langues, nos cultures, un droit, une loi » est destinée à obtenir un statut légal pourles langues régionales de France.
Ils ont souligné que, malgré la réforme constitutionnelle de 2008 en vertu de laquelle ces langues font partie du patrimoine de la France, celles-ci restent sans droit, abandonnées à l’arbitraire administratif de l’éducation nationale ou des autorités publiques quant à leur transmission à l’école, ou à leur prise en compte dans la vie publique. Les nombreux parents qui souhaitent un enseignement dans ces langues pour leurs enfants n’ont aucun droit à l’obtenir, comme le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat le répètent. Même l’affichage bilingue est remis en cause par certains tribunaux. Ces langues n’ont par ailleurs qu’un accès dérisoire aux médias publics. Ainsi, la France reste dans ce domaine la lanterne rouge de l’Europe en matière de reconnaissance des langues régionales historiques.
Une loi de promotion des langues régionales est nécessaire. Pour qu’elle ait une base sûre, une révision constitutionnelle doit intervenir afin d’écarter une jurisprudence constitutionnelle hostile et permettre la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
Pour exprimer cette revendication dans le contexte des élections présidentielles et législatives, de nombreuses manifestations se dérouleront dans les régions concernées : Ajaccio, Bayonne, Annecy, Perpignan, Strasbourg, Metz, Toulouse, Quimper, Poitiers, Lille ; selon le cas : rassemblements, cortèges, lip dub, chants concerts, chaînes verbales, etc…
Les organisateurs, qui regroupent plusieurs centaines d’associations, escomptent plusieurs dizaines de milliers de manifestants. D’ores et déjà, certains candidats à l’élection présidentielle, mais aussi beaucoup d’élus qui participeront aux élections législatives se sont prononcés en faveur d’un vrai statut pour les langues régionales.

Pour plus d’information, voir : www.languesregionales.org

vendredi 2 mars 2012

LipDub pel català !





APA - ESCOLA PÚBLICA

soutient la grande manifestation pour
la langue catalane
du 31 mars 2012.
Elle vous invite à y participer !

Rendez-vous
Samedi 31 mars 2012
au Castillet à Perpignan
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LIPDUB
per la llengua catalana

a Perpinyà, el dissabte 31 març denl 2012
al peu del Castillet, a les dues de la tarda

Tota la informació a http://lipdubcatnord.wordpress.com/


Langues et cultures régionales : en finir avec l’exception française












Langues et cultures régionales : en finir avec l’exception française
par Armand JungJean-Jacques Urvoas

Les langues régionales n’ont pas, en France, d’existence officielle. Les auteurs de cet essai reviennent sur les conditions historiques qui ont présidé à la marginalisation des langues régionales en France et appellent à la fin de la discrimination.