
Il y a tout juste deux ans, en ce même lieu, les sympathisants au projet de construction du lycée étaient avec leurs bonnets d'âne, pour passer un bac de philo symbolique sur le sujet du "déni de réalité". Depuis le dossier a évolué, la mobilisation des parents d'élèves qui ont multiplié les actions ponctuelles sur le terrain, notamment l'envoi de plusieurs centaines de cartes postales au recteur expliquant la galère des enfants de la Côte et des Albères a été entendue. Les élus aussi se sont également engagés, afin d'aboutir à la création "évidente" d'un lycée polyvalent sur ce territoire, pour que l'égalité des chances ne soit plus un vain mot. C'est ce qu'a rappelé la présidente de l'ALEC (Association pour le lycée Emile Combes) Cathy Floutard, avant de passer la parole à Jacques Cresta, vice-président régional chargé des lycées : "Ce combat a été exemplaire et constructif. Ce lycée qui est nécessaire comportera un tiers de ses élèves en enseignement général et deux tiers dans un pôle d'excellence de formation professionnelle répondant aux besoins en matière d'hôtellerie-restauration. Tout est acté, budgété pour 50 millions d'euros et nous venons de choisir l'architecte. J'ajoute que jusqu'à présent lorsque nous avons annoncé l'ouverture d'un établissement à une date précise, cela a toujours été respecté, l'ouverture à la rentrée 2014 est toujours d'actualité".