APA - Escola pública

Associació de Pares d'Alumnes per a l'Ensenyament del Català, a l'escola pública
Association de Parents d'Élèves pour l'Enseignement du Catalan, à l'école publique

APA est une Association de Parents d'Élèves habilitée par l'Inspection Académique

mercredi 23 février 2011

Les échos du conseil municipal - Lycée de Céret



Extrait de l'article paru dans l'Indépendant du Mardi 22 février 2011

Jeudi dernier, à la fin du conseil municipal, Alain Torrent a donné quelques précisions sur la table ronde autour de l'avenir du lycée Déodat-de-Séverac. « La région m'a demandé de faire une liste de personnes pour participer à cette réunion », a révélé le maire. En plus des parents d'élèves, l'édile, qui se rendra à la table ronde en compagnie de son adjointe Josiane Xatart, a inscrit sur la liste les noms des conseillers d'opposition José Angulo et Richard Roigt, ainsi que celui de l'ancienne principale du collège Dany Benquet.
Dans la foulée, Alain Torrent a également livré le fruit de ses réflexions sur le sujet : « Si la région et le département acceptent de faire des zones de ramassage pour ramener à Céret les élèves issus des villages où la différence entre le lycée de Céret et celui d'Argelès est de moins de cinq minutes, on arriverait à avoir sept sections d'enseignement général en seconde. En ajoutant la mise en place d'une filière « arts appliqués » à Céret, nous pourrions espérer ne pas souffrir de l'ouverture du lycée d'Argelès ».

mardi 15 février 2011

L’asphyxie de la langue catalane continue Version originale !

L'Independant de Perpinyà a publié seulement la moitié du communiqué. Voilà l'original :

Le président de l’Association des Parents d’Élèves APA / Escola pública, Joan Jaume Prost, nous communique :

L’asphyxie de la langue catalane continue

L’ensemble des signaux concernant la langue catalane sont au rouge depuis quelques années. Au niveau éducatif d’abord. Si d’autres régions et d’autres départements de l’Hexagone affichent une progression régulière des élèves bilingues, avec 8% à 40% des inscrits de l’école publique, nos effectifs en maternelle et en primaire ne dépassent pas les 5%. Pourtant toutes les enquêtes faites à ce jour montrent que plus de 35% des parents veulent inscrire leur enfant en classe bilingue. Il y a un décalage scandaleux entre la demande et l’offre, surtout lorsque l’on sait qu’une classe bilingue de l’enseignement élémentaire ne coûte pas un euro de plus qu’une classe traditionnelle monolingue pour son fonctionnement. Les avantages d’un tel enseignement pour les enfants sont reconnus et la France applique ce modèle éducatif dans la majorité de ces écoles à l’étranger ! Il y a ici un problème de volonté et non pas financier.

Au niveau social ensuite. L’ensemble de l’espace public, à de rares exceptions, cache la langue catalane malgré les beaux discours. A quoi sert la proclamation du Conseil Général d’il y a deux ans, reconnaissant le catalan.... si ce même Conseil Général ne change rien à sa signalitique dans ses édifices, ses routes, ses transports, ses maisons sociales....Tout comme les envolées lyriques en catalan d’un député- maire à l’Assemblée Nationale si les élèves de ses écoles communales n’ont aucune possibilité de recevoir un enseignement bilingue.

Au niveau des mass-médias enfin. Ni TV., ni radios ni journaux ne prennent en considération la langue catalane, tout ce qui est audible ou visible vient de la Catalogne-Sud. L’inscription dans la Constitution des langues régionales non suivie de textes de loi relève encore du style déclaratif. On tolère quelques vitrines, on refuse une vie normale à la langue catalane. Mais il n’y a pas de fatalité. Passé le temps de l’indignation, il faut construire. Que la Préfecture représentant l’État, la Région, le Département, l’AMF-66, le Rectorat et les associations élaborent et réalisent une politique linguistique en dotant la Catalogne Nord d’un Office de la langue qui présentera un programme doté d’objectifs clairs. Aujourd’hui, aucun décideur n’est capable de dire le nombre d’élèves bilingues que le système éducatif formera en 2018, le nombre de maîtres bilingues nécessaires pour atteindre l’objectif, tout en sachant que l’on ne trouve pas des maîtres, mais qu’il faut les former.

Ne laissons pas la passivité anéantir la richesse linguistique de notre société. On ne fait pas la promotion de ce que l’on cache.

« L'asphyxie de la langue catalane continue »






Le président de l'Association des parents d'élèves APA/Escola pública, Joan Jaume Prost, communique :

L'ensemble des signaux concernant la langue catalane sont au rouge depuis quelques années. Au niveau éducatif d'abord. Nos effectifs en maternelle et en primaire ne dépassent pas les 5 %. Pourtant toutes les enquêtes faites montrent que plus de 35 % des parents veulent inscrire leur enfant en classe bilingue. Il y a un décalage scandaleux entre la demande et l'offre, surtout lorsque l'on sait qu'une classe bilingue de l'enseignement élémentaire ne coûte pas un euro de plus qu'une classe traditionnelle monolingue pour son fonctionnement. Il y a ici un problème de volonté et non pas financier.

Au niveau social ensuite. L'ensemble de l'espace public, à de rares exceptions, cache la langue catalane malgré les beaux discours. Au niveau des mass-médias : ni TV, ni radios, ni journaux ne prennent en considération la langue catalane. Que la préfecture représentant l'Etat, la Région, le Département, l'AMF 66, le rectorat et les associations réalisent une politique linguistique en dotant la Catalogne Nord d'un Office de la langue qui présentera un programme doté d'objectifs clairs. Ne laissons pas la passivité anéantir la richesse linguistique de notre société.

dimanche 13 février 2011

Le collectif de défense du lycée attend la table ronde de pied ferme




Article paru dans l'Indépendant du dimanche 13 février 2011


Cela fait déjà plusieurs mois que les membres du collectif réclament la tenue d'une table ronde. L'objectif d'une telle démarche ? Réunir le recteur et les représentants de la région en un même lieu, afin de confronter leurs déclarations au sujet des répercussions que pourrait avoir la construction du lycée d'Argelès sur celui de Céret. « Au départ, nous voulions que tout le monde y participe, y compris les Argelésiens, afin de voir quelle serait la meilleure solution pour tout le monde », indique l'ancienne principale du collège de Céret, Dany Benquet.

Depuis quelques semaines, les membres du collectif ont appris que la table ronde tant espérée était sur le point d'être organisée. « C'est en tout cas le bruit qui court », précise Armelle Guillemot. Le maire, Alain Torrent, confirme cette rumeur : « La région a en effet signalé qu'elle était prête à organiser une table ronde avec l'accord du rectorat pour donner quelques précisions ». Cependant, aucune date n'a encore été arrêtée. « Il semble que le recteur veuille attendre que les élections cantonales soient passées. Il estime en effet avoir un devoir de réserve nécessaire à ce niveau », poursuit Alain Torrent. Quoi qu'il en soit, les membres du collectif entendent bien participer à cette réunion. Et cela même si selon eux, « les dés semblent déjà avoir été jetés », puisque le conseil régional vient de débloquer 50 millions d'euros pour la construction du lycée d'Argelès.

1 720 élèves à Argelès

Autre fait nouveau dans ce dossier : au cours du mois de décembre, le collectif a obtenu d'inquiétantes informations concernant la structure pédagogique prévisionnelle du futur lycée. « Lundi dernier, nous nous sommes réunis pour confronter nos sources. Et ces informations semblent bel et bien fondées », souligne une des représentantes des parents d'élèves, Marie-Noëlle Vidalou. Et Dany Benquet de renchérir : « Selon des documents officiels du rectorat, qui circulent actuellement, il devrait y avoir à Argelès un second cycle général et technologique de 1 000 élèves sur un effectif total de 1 720 ». Des chiffres encore supérieurs à ceux dont faisait état, en mai dernier, l'étude préliminaire du rectorat. « Et pourtant, ce rapport annonçait déjà 40 % de baisse d'effectif au lycée de Céret suite à l'ouverture de celui d'Argelès », rappelle Armelle Guillemot. Entre mai et décembre, la part dédiée à l'enseignement général au sein du futur lycée paraît avoir connu une sévère majoration. Et du coup, selon Dany Benquet, le lycée de Céret ne serait plus le seul à faire les frais de l'ouverture d'un tel établissement : « Elle aura également des répercussions sur certains lycées perpignanais », assure-t-elle. Et l'ancienne principale de s'insurger : « En terme d'aménagement du territoire, un tel projet ne correspond à rien ! On peut s'inquiéter pour le Vallespir et pour l'avenir des jeunes des hauts cantons ! ».

Inquiétude et colère

Même si elle est une des plus remontées, Dany Benquet n'est pas la seule membre du collectif à penser ainsi. « Nous avons conscience que la construction de ce lycée résulte d'une décision politique, souligne ainsi Marie-Noëlle Vidalou. Mais nous ne comprenons pas la logique de cette décision, surtout compte tenu du fait que les effectifs des primaires et des maternelles sont en baisse sur la côte ». Néanmoins, ce qui semble le plus inquiéter les membres du collectif, ce sont les effets conjugués que pourraient avoir l'ouverture du lycée d'Argelès et la politique du gouvernement en matière d'éducation. « Il ne faut pas oublier que le ministère ferme les classes dès qu'elles ne sont plus rentables. Dans ce contexte, avec les effectifs annoncés à Argelès, il me paraît impossible que l'enseignement général se maintienne à Céret », prédit Dany Benquet. En attendant la table ronde, en Vallespir, l'inquiétude, la colère et l'incompréhension s'accroissent chaque jour un peu plus.

Arnaud Andreu


Source : L'Indépendant.com