APA - Escola pública

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mercredi 29 décembre 2010

Futur Lycée d'Argelès: la FSU craint pour la carte scolaire






L'établissement modifiera l'avenir du Lycée Hôtelier de Perpignan et du Lycée de Céret


Futur Lycée d'Argelès: la FSU craint pour la carte scolaire

Mercredi 29.12.2010. 22:30h

Le futur Lycée d'Argelès, approuvé le 22 décembre pour 50 millions d'euros, inquiète la Fédération Syndicale Unitaire. Le syndicat salue l'établissement, prêt en 2014, mais se méfie de la redistribution des ressources éducatives en Pays Catalan, alors que l'Education Nationale veut faire des économies.

Le futur Lycée d'Argelès, dont les travaux, lancés en juin 2011, déboucheront sur l'ouverture pour l'année scolaire 2014-2015, inspire joie et satisfaction à la Fédération Syndicale Unitaire des Pyrénées-Orientales (FSU 66). Une semaine après la validation de ce projet par le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, s'est exprimé par communiqué ce mercredi soir. Son co-secrétaire territorial, Gérard Gironell, s'y "félicite" de la décision régionale, appuyée en son temps par Georges Frêche, visant à ouvrir, pour un budget de construction de 50 millions, le premier établissement du Sud-Est du Pays Catalan, jusqu'à présent lésé. Logiquement, la FSU salue ce lycée "Emile Combes", qui permettra de "répondre aux besoins éducatifs exprimés", d'autant que "beaucoup trop d’élèves" issus de classes de 3ème sont "contraints à suivre des cursus qui ne leur correspondent pas", ce qui constitue un "facteur d’échec" et une sortie du système scolaire, souvent préalable au chômage.

Mais le nouvel établissement, tourné vers les métiers de l’Hôtellerie, de la Restauration et du Tourisme, impose un redistribution des cartes qui inquiète. Depuis plusieurs mois, le Lycée Déodat de Séverac de Céret, dont une partie des élèves domiciliés sur la Côte Vermeille et dans le secteur des Albères se replieront vers Argelès, est défendu par un collectif. Mais en cette période de fêtes, l'avis des usagers du Lycée Hôtelier Léon Blum du Moulin à Vent de Perpignan, reconverti vers les métiers des services à la personne suite à la future concurrence hôtelière d'Argelès, reste discret. Dans ce contexte nouveau, la FSU exigent que les dirigeants d'établissements et professeurs soient "consultés sur ces projets", d'autant plus que "depuis neuf ans le Ministère de l’Education Nationale comprime les moyens et supprime massivement des postes". Le syndicat, qui avoue que "de nombreux doutes subsistent" sur le devenir du Lycée Déodat de Séverac, demande la mise en place d'une commission d'étude sur la carte scolaire du second degré de l'enseignement, afin de préserver les équilibres.


Source : LA CLAU






La Universitat suprimeix el DUEC i la preparació al CAPES de català


Perpinyà La Federació ( Federació d'entitats en defensa de la llengua i la cultura catalana), per la veu del seu president, Hervé Pi, denuncia que la Universitat de Perpinyà suprimeix el Diploma d'Estudis Catalans i la preparació al CAPES de català.

Segons el comunicat en data del 28 de desembre, la Federació explica que la Universitat de Perpinyà eliminarà dos cursos que no existeixen enlloc més : la formació al CAPES de català i el DUEC( Diploma d'Universitat d'Estudis Catalans). “ De manera inexplicable, la sola universitat de l'Estat francès que té una facultat de 'llengua regional' i que té vocació a assegurar el màxim de formacions ja que és la sola situada en territori català, suprimeix el DUEC, un diploma històric creat els anys 1970. “



D'altra banda, la preparació al CAPES de català que solament existia a Perpinyà, seria també suprimida pel motiu que els estudiants serien pocs nombrosos (La Federació recorda que s'atribueix només un poste cada any per concurs, cosa que explica l'escàs nombre de postulants). La Universitat ha refusat d'obrir el nou Màster català Métier de l'Éducation et de la Formation, suprimint de la mateixa manera la preparació al concurs per ser professor de català al secundari.



La Federació, que demana que la Universitat de Perpinyà reconsideri aquesta posició contrària a l'interès dels estudiants i a tota la població de Catalunya Nord, es pregunta com, des de Catalunya Sud, “entendran com es poden fer declaracions a favor de les relacions intercatalanes, retallant els magres mitjans que van destinats a promoure l'ensenyament del català. “


Font : El Punt

Supressió de Diploma i formacions Catalans a la Universitat de Perpinyà






Dc. 29 de desembre del 2010

Supressió de Diploma i formacions Catalans a la Universitat de Perpinyà

Hem rebut un comunicat de la Federació d'entitats en defensa de la llengua i la cultura catalana, denunciant que la Universitat de Perpinyà suprimeix el Diploma d'Estudis Catalans i la preparació al CAPES de català.

En aquest comunicat la Federació denuncia que la Universitat de Perpinyà s'ha aprofitat d'una reforma per eliminar 2 formacions que no existeixen enlloc més: es tracta de la formació al CAPES de català i el DUEC, Diploma d'Universitat d'Estudis Catalans. De manera inexplicable, la sola universitat de l'estat francès que té una facultat de “llengua regional” i que té vocació a assegurar el màxim de formacions ja que és la sola situada en territori català, suprimeix un diploma històric creat els anys 1970 amb el suport del Consell General, quan encara no hi havia diplomes d'estat de català.

Aqueixa formació específica a Catalunya Nord s'adreçava als catalans que no havien pogut beneficiar d'una formació al curs de llur escolaritat (i són molts en aquest país!) i que volien aprofundir llur coneixença en llengua i civilització, sense necessàriament inscriure's en llicència. És encara més sorprenent l'eliminació del DUEC, ja que aquest diploma aportava unes quantes inscripcions suplementàries a la Universitat, sense cap cost afegit (gràcies una mutualització dels cursos amb les classes existents).'
El comunicat també afirma que 'la supressió de la preparació al CAPES de català que solament existia a Perpinyà. Aquí amb l'argument d'un nombre massa reduït d'inscrits (el Ministeri posa cada any 1 sol poste en concurs ! Com hi podria haver plètora de candidats ?!) la Universitat ha refusat d'obrir el nou Màster català Métier de l'Éducation et de la Formation, suprimint de la mateixa manera la preparació al concurs per ser professor de català al secundari. Equival a sancionar els estudiants que volen accedir al professorat de català i sobretot a renunciar a una de les missions de la universitat perpinyanesa que és d'assumir tot el que va lligat a la preparació dels ensenyants de català. Un veritable retorn enrere quan el català era una simple opció o que els futurs ensenyants havien de fer bricolatge per poder oferir un ensenyament de qualitat als joves'

Font : Vilaweb

jeudi 23 décembre 2010

Région : 50 millions d'euros pour le lycée d'Argelès




Article paru sur le site de l'Indépendant du jeudi 23 décembre 2010

Argelès

Région : 50 millions d'euros pour le lycée d'Argelès

Grand, grand soulagement pour tous les porteurs du projet du lycée, qui avaient fait hier, le déplacement en bus jusqu'à l'hôtel de Région de Montpellier. En présentant le septième point de l'ordre du jour, le président Christian Bourquin a rappelé les nécessités de cette création, insistant sur « l'égalité des chances de chaque enfant », ainsi que les nécessités « de faire de cet établissement un lycée polyvalent, conjugué à un enseignement professionnel axé sur les métiers du tourisme ». Une argumentation complétée par Jacques Cresta, président de la commission régionale d'enseignement. Les deux hommes ont convaincu les élus, puisque 50 millions d'euros ont été votés pour la construction du lycée d'Argelès. Voilà qui est désormais définitif ! Reste cependant à définir le nom de baptême de cet établissement, rappelons que la municipalité argelésienne a demandé à changer son appellation d'origine (Emile Combes) afin de rendre hommage à l'ancien président : Georges Frêche.

Vé. P.
 
 
Source : L'indépendant.com

mercredi 22 décembre 2010

Région - Lycée d'argelès voté et grogne universitaire





Extrait de l'article paru sur le site de LA SEMAINE DU ROUSSILLON le mercredi 22 décembre 2010


Région - Lycée d'argelès voté et grogne universitaire


Lors de la séance du conseil régional du mercredi 22 décembre, l'assemblée régionale a voté la construction du lycée tant attendue à Argelès-sur-Mer. Le gros dossier du jour portait sur le plan Campus, et à l'association de la Région et de l'Etat d'injceter près de 500 millions dans les pôles universitaires.


Lors de la séance du conseil régional du mercredi 22 décembre, Christian Bourquin a acté la construction du lycée tant attendu à Argelès-sur-Mer.

Selon le souhait des conseillers municipaux de la commune, ce nouveau lycée devrait porter le nom de Georges Frêche, ancien président de région décédé le 24 octobre dernier d'une crise cardiaque.

Ce nouveau lycée devrait être ouvert pour la rentrée 2014. Il sera de taille humaine (1600 places) et polyvalent, c'est à dire qu'il proposera à la fois des filières générales mais aussi professionnelles.

Selon, le président de la région, la construction de ce lycée répond à "trois impératifs" : "réduire les temps de transport des lycéens de la Côte Vermeille, développer les offres de formation supérieure en ce qui concerne le tourisme et l'hôtellerie, et restructurer le lycée Léon Blum de Perpignan dont les formations professionnelles iront à Argelès-sur-Mer sauf les sections de coiffure et esthétique qui resteront à Perpignan. L'offre de formation dans la capitale départementale accueillera des formations de service à la personne". Jacques Cresta, vice-président qui a présenté le dossier, il a ajouté que la forte croissance démographique du secteur (+30 % dans les années à venir) conforte ce vote dans le choix de répondre aux besoins de ce bassin de vie. 25 millions, soit la moitié du coût, avait déjà été voté".

Cet établissement est attendu sur la Côte Vermeille depuis de nombreuses années par les élus et les parents d'élèves. En effet, les lycéens du secteur doivent se rendre à celui de Céret (plus de 30km) pour suivre leur scolarité. La municipalité d'Argelès-sur-Mer avait déjà cédé pour un euro symbolique les terrains (67 500 m2) qui accueillera le lycée. Il sera en bordure de la RN114 près du hameau de Taxo d'Avall.

Enfin, la région a voté également la construction d'un nouveau lycée chez nos voisins audois à Lézignan-Corbières. D'un même coût, 50 millions d'euros, il ouvrira en septembre 2015.

Une délégation de l'association "pour la création d'un lycée à Argelès-sur-Mer" était présente dans l'assemblée régionale et avait fait le déplacement tout spécialement pour l'occasion.

Officiellement lancé, le lycée d'Argelès sera en partie hôtelier





Article paru sur La Clau Mercredi 22 décembre 2010



La région Languedoc-Roussillon a acté le projet, ce mercredi à Montpellier

Officiellement lancé, le lycée d'Argelès sera en partie hôtelier

10 ans après avoir été acté par l'ancien président de la Région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, le Lycée d'Argelès ouvrira ses portes en 2014. Sa validation, effectuée ce mercredi à Montpellier, laisse planer le doute sur son nom, qui reste celui d'"Emile Combes", alors que celui de "Georges Frêche" est aussi évoqué. Cet établissement, partiellement consacré aux métiers de l'hôtellerie, entraînera une restructuration du Lycée du Moulin à vent de Perpignan.

Ce mercredi, la séance plénière du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, qui traitait 750 dossiers pour un investissement régional de 27,8 millions d'euros, a ouvert un large dossier consacré à l'éducation. L'institution, qui s’est fixé comme objectif de "créer les conditions de la réussite scolaire et de contribuer à la réduction des inégalités sociales" et revendique la création du Lycée Rosa Luxembourg de Canet, ouvert en 2007, a officiellement lancé la construction de l'établissement "Emile Combes" d'Argelès. Sa mise en route, qui permettra d'accroître "l’offre de formation sur le bassin de Perpignan", dixit le service communication régional, pourra répondre aux besoins de qualification des jeunes de moins de 20 ans sur le même "bassin". Cette construction répondra aux objectifs de réduction des temps de transport pour "plusieurs centaines de jeunes de la Côte Vermeille" et de développement de l’offre de formation professionnelle dans les métiers de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme. Elle occasionnera en outre un restructuration du lycée professionnel Léon Blum à Perpignan. Cet établissement, installé dans le quartier du Moulin à Vent, est notamment, et justement, consacré aux métiers de l'hôtellerie et de la restauration.

Cependant, le futur lycée Emile Combes, auquel la Région Languedoc-Roussillon consacre un budget de 50 millions d'euros, ne semble pas devoir porter le nom de Georges Frêche. Cette idée, évoquée dans les couloirs de l'Hôtel de la Région, à Montpellier, suite à la disparition de l'ancien président, le 24 octobre, est actuellement en suspens. Elle avait cependant été entérinée le 18 novembre par le conseil municipal d'Argelès, qui avait rappelé que M. Frêche avait "fait délibérer et acter la construction de ce Lycée le 28 juillet 2004" et n'avait "eu de cesse, depuis, de se battre pour que les instances académiques valident ce projet". Promis pour la rentrée de septembre 2014, le Lycée Combes ouvrira ses portes sur l'ancien village de Taxo d'Amont, en bordure immédiate de la Route Départementale 114 et à 500 mètres d'un hypermarché Carrefour et d'un restaurant McDonald's. Il accueillera 1600 élèves.

Document
Session plénière du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, mercredi 22 décembre 2010 (PDF, 1.15 MB)
 
 
Source : La Clau


samedi 18 décembre 2010

Langues Régionales







Articles parus dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace le 18 décembre 2010

Les députés en ordre dispersé


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Jean-Marie Woehrling : « Il faut un statut »


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Source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace du 18 décembre 2010

vendredi 10 décembre 2010

Proposition de loi relative au développement des langues et cultures régionales

PROPOSITION DE LOI
relative au développement des langues et cultures régionales

 
La proposition de loi relative au développement des langues et cultures régionales vient d'être officiellement enregistrée à la Présidence de l'Assemblée nationale hier, mardi 7 décembre, sous le n° 3008.

Au dernier moment, le texte a fait l'objet de tergiversations entre les députés de la majorité et ceux de l'opposition. Elle a finalement été signée par 59 parlementaires de toutes tendances (UMP, Nouveau Centre, PS, PC, Verts), 

Que dit la proposition de loi ?

Les signataires de la proposition de loi partent du constat selon lequel "il n’existe aujourd’hui aucun cadre législatif consistant sur l’usage des langues régionales" et que "les règles légales qui ont été dégagées [jusqu'à présent] sont surtout restrictives." L'exposé des motifs observe qu'il "n’existe en somme aucun statut légal des langues régionales, mais seulement une politique de tolérance, parfois empreinte de bienveillance, mais souvent aussi d’hostilité."

La proposition de loi se situe d'emblée dans une perspective visant à "sauver ce patrimoine commun" : "il est nécessaire de construire une véritable politique de soutien à ces langues, qui combine les outils juridiques, institutionnels, financiers et autres […]. La présente proposition de loi ne vise donc pas à accorder des droits particuliers à des groupes, mais à organiser une politique de protection publique […]. Nul n’a le droit, par indifférence ou hostilité, de laisser se perdre tout ou partie de ce patrimoine inestimable."

La proposition de loi comporte en tout 70 articles, dont certains sont rédigés très minutieusement. Ce qui est nouveau, c'est que ces articles proposent de compléter ou de modifier nombre de dispositions législatives antérieures, dans le sens d'une prise en compte des langues régionales. On observe en outre qu'il ne s'agit pas seulement des langues, mais également des cultures régionales.

Voir le texte intégral de la proposition de loi :

mercredi 8 décembre 2010

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? Suite et fin.

Extrait du Courrier de Céret du 6 décembre 2010 N° 1663

LE LYCÉE DÉODAT DE SÉVERAC :

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? Suite et fin.

Plaidoyer pour le lycée d’enseignement général de Céret, par Robert Majenti, professeur de sciences économiques dans cet établissement.

Suite du N° 1662

Le Courrier de Céret : Si vous pouviez développer votre argument en chiffres...

Robert Majenti : La rénovation du Lycée de Céret, qui n’a rien de spectaculaire, représente treize millions d’euros, il faut compter cinq fois plus pour celui d’Argelès-sur-Mer. Le gros lycée d’hôtellerie-tourisme, à Montpellier, a coûté plus de cent millions d’euros. Pour le contribuable ce serait plus intéressant d’optimiser Céret que d’ériger une nouvel établissement sur la côte.



Le Courrier de Céret : Justement avez-vous ouvert un dialogue avec les gens de la Côte ?

Robert Majenti : C’est très difficile, pour une raison simple. Les habitants de ce secteur ont été très désinformés. On leur a dit qu’à Céret c’était mauvais, que la ville était en perte de vitesse. Il y a quand même eu des parents pour voir que nous dispensons un enseignement de qualité qui a permis à leurs enfants de réussir mais la désinformation continue à se faire, et ce depuis vingt ans. De plus, les gens du secteur argelésien se disent que si nous défendons notre lycée, c’est forcément contre leurs intérêts, ce qui est faux. Nous ne sommes pas contre l’existence de deux lycées, à condition qu’ils soient viables l’un et l’autre, comme je vous l’avait déjà dit. Mais on sait très bien que, dans l’optique actuelle du gouvernement, on ferme des classes à partir d’un quota d’élèves, coupes budgétaires obligent.



Le Courrier de Céret : Comment réagit le maire d’Argelès-sur-Mer, Pierre Aylagas ?

Robert Majenti : Il défend son projet mais aussi l’existence de celui de Céret. Il nous conseille une spécialisation vers les filières des arts appliqués, en accord avec l’image de notre cité : «Ville de musée, ville de peintres». C’est vrai qu’aujourd’hui un élève qui veut s’inscrire dans cette branche a beaucoup de mal à trouver un lycée public qui la propose. Le plus près est le lycée Hemingway, de Nîmes. C’est une formation très intéressante et très diversifiée qui peut déboucher sur une bonne insertion professionnelle. Oui mais voilà, elle est très difficile à mettre en place. Admettons quand même que nous créions une filière débouchant sur un B.T.S. Où prendrions-nous les élèves ? Il y a déjà l’I.D.E.M., au Soler, qui propose une formation de ce type. Admettons que nous ayons une seconde, une première, une terminale à trente élèves chacune, cela nous fera, en arrondissant, une centaine d’élèves venus de tout le département, voire de l’académie. Ce n’est pas cet apport qui va gonfler les effectifs. Le fond de commerce d’un lycée, ce sont les collèges qui nous envoient les enfants après la troisième...


Le Courrier de Céret : Le combat vous semble-t-il inégal entre les deux villes ?

Robert Majenti : La mobilisation à Argelès-sur-Mer est très forte et très ancienne. Leurs politiques ont porté le flambeau, ils ont fait preuve d’un dynamisme que n’ont pas eu les vallespiriens. Il aurait fallu avoir la même énergie que contre la T.H.T., frapper fort d’entrée. Le maire Alain Torrent aurait pu aller voir le préfet, brandir la démission du Conseil Municipal...

Le Collectif de Défense est donc parti à peu près seul pour tirer la caravane. Christian Bourquin, alors président du Conseil Général, n’a que survolé le dossier. Il nous a dit que la construction d’Argelès n’entraînerait qu’une baisse de 10 % des effectifs ! Les chiffres du Rectorat et de l’I.N.S.E.E. parlent de 35 à 39 % ! Forcément nous aurons moins à offrir, cela va décourager les jeunes ménages de s’installer dans le Vallespir et à plus forte raison le Haut-Vallespir. Cette perte de population avec des enfants d’âge scolaire va fragiliser encore plus le collège d’Arles-sur-Tech, qui vivote avec 350 élèves, peut-être condamner la classe unique de Serralongue. On verrait aussi les effets induits sur le petit commerce. Nous en revenons au déséquilibre territorial.



Le Courrier de Céret : On sent bien qu’Argelès-sur-Mer ne cèdera rien sur son nouveau lycée. Est-il encore possible de mener une action sur Céret ?


Robert Majenti
: Ce qui me rend pessimiste, après tous les efforts que nous avons fait, c’est qu’à la réunion de rentrée il n’y avait que peu de monde, peut-être soixante personnes. Si on enlève les trois ou quatre élus, les vingt profs, les quinze délégués de parents d’élèves... Il restait peut-être dix ou quinze parents. La réalité est là : ce n’est pas une mobilisation populaire. Le recteur d’académie, lorsqu’il a reçu les syndicats au mois d’août, a précisé que tout serait plié avant la fin de l’année, ce qui veut dire que les structures des deux établissements seront arrêtées. Notre horizon c’est Noël et ce que nous redoutons, c’est que l’on sacrifie le maillon faible.



Le Courrier de Céret remercie Robert Majenti de son analyse détaillée d’une situation alarmante à la fois pour notre lycée et pour tout le Vallespir.


Extrait du Courrier de Céret du 6 décembre 2010 N° 1663

mardi 7 décembre 2010

Le Modem se saisit de la concurrence entre les lycées de Céret et d'Argelès





Article paru sur La Clau Mardi 7 décembre 2010

Les centristes exigent des "complémentarités" entre les deux établissements

Le Modem se saisit de la concurrence entre les lycées de Céret et d'Argelès

Déjà mobilisé début novembre sur le Lycée d'Enseignement Professionnel "La Perle Cerdane", situé dans la région de la Cerdagne, où trois postes, dont deux d'enseignants, ont été désactivés, le Mouvement Démocrate continue sa lutte, cette fois-ci dans la région du Vallespir. Sa responsable dans les Pyrénées-Orientales, Christine Espert, a communiqué jeudi dernier l'inquiétude de son parti au sujet du Lycée Deodat de Séverac de Céret. Suivant la ligne politique de François Bayrou, défenseur des énergies territoriales, le Modem des Pyrénées-Orientales a interpellé le recteur d'académie, Christian Philip, le 16 novembre, à propos de la concurrence prévisible exercée par le prochain Lycée d'Argelès, promis à porter le nom de "Georges Frêche", notamment selon une délibération formulée le 18 novembre par le conseil municipal de sa commune d'implantation.

Le Modem, qui conçoit l'avenir du Pays Catalan par une "reconquête de ses territoires" à travers les "services publics (...) le monde de l'entreprise, ou encore l’agriculture", se méfie des aménagement envisagés par le ministère de l'Education nationale. Selon le rectorat de Montpellier, l'établissement argelésien, promis pour 2014, imposera une nouvelle "sectorisation" des "bassins de recrutement" des élèves, assortie d'un plan stratégique, établi de concert avec la Région Languedoc-Roussillon, pour "étudier les formations susceptibles d’être implantées pour conforter le lycée Déodat de Séverac". Le parti centriste, pour lequel les évolutions dans le domaine des infrastructures ne "doivent pas opposer les territoires les uns aux autres", prône une "complémentarité" des deux lycées, distants de seulement 25 kilomètres. Dans une antienne toute socialiste, la formation orange conçoit également l’Education nationale comme un "vecteur d’égalité républicaine", qu'elle espère être garanti sur tout le département des Pyrénées Orientales.

Source : La Clau

lundi 6 décembre 2010

Lycée de Céret : budget retoqué

Article paru dans l'Indépendant du 6 décembre 2010

Lycée de Céret : budget retoqué

Lors de la dernière réunion du conseil d'administration du lycée Déodat-de-Severac, le budget présenté a été refusé par la majorité des présents, 14 contre, 9 pour, une abstention. Un refus qui ne se positionne pas contre les chiffres présentés, mais qui se veut un « cri d'alarme » fort, dans la mesure où le collectif de défense de l'établissement demande instamment la tenue d'une table ronde réunissant les acteurs du lycée, la région et le rectorat, rencontre qui n'est toujours pas à l'ordre du jour. Au cours de la réunion de la communauté de communes qui se tenait samedi à Céret, les représentants de la collectivité ont affirmé qu'ils appuieraient cette demande de table ronde. Mercredi, le président de l'intercommunalité Alain Torrent, maire de Céret se rendra à l'inspection académique pour remettre à l'inspecteur les 9 000 signatures recueillies en quelques semaines dans le secteur en faveur de l'établissement cérétan.
 
 
Source : L'indépendant