APA - Escola pública

Associació de Pares d'Alumnes per a l'Ensenyament del Català, a l'escola pública
Association de Parents d'Élèves pour l'Enseignement du Catalan, à l'école publique

APA est une Association de Parents d'Élèves habilitée par l'Inspection Académique

mercredi 31 mars 2010

Els quatre canals de TVC ja es veuen a la Catalunya del Nord en TDT

El govern català arriba a un acord i
substitueix el senyal analògic pel digital


Tots els canals de Televisió de Catalunya –TV3, 33, Super3 i 3/24– es poden veure en TDT des de diumenge a gran part de la Catalunya del Nord. Amb el canvi del senyal analògic al digital, els nord-catalans han guanyat dos canals, Super 3 i 3/24, ja que fins ara, en analògic, només veien TV3 i el 33. Després de l'acord amb les Illes al febrer i l'anunciat ahir a la Catalunya del Nord, es preveu també una solució imminent amb el govern d'Aragó per a la Franja. Quedarà pendent el País Valencià.

El conseller de Cultura i Mitjans de Comunicació, Joan Manuel Tresserras, es va reunir ahir al matí a la Casa de la Generalitat de Perpinyà amb representants del teixit associatiu nord-català per anunciar l'acord que ha arribat amb les administracions de la Catalunya del Nord per substituir l'emissió analògica de TV3 pel senyal digital dels quatre canals de TVC en el canal 62. El canvi es va fer efectiu ahir, diumenge, a la tarda.


Tresserras, en un moment de l'acte ahir a Perpinyà.
Foto: TÀNIA TÀPIA / ACN.

Tresserras va admetre que la TDT no arriba bé a tota la Catalunya del Nord, ja que hi ha zones d'ombres, com ara al Conflent, i va avançar que donaran suport a les iniciatives de les autoritats competents de la zona per corregir-ho.

Fa uns mesos en vista de la proximitat de l'apagada analògica al repetidor de Maçanet de Cabrenys, des d'on s'enviava el senyal a la Catalunya del Nord, nombroses entitat cíviques, culturals i també institucions de la Catalunya del Nord van reivindicar el seu temor a deixar de veure els canals de TVC. El govern català va decidir llavors prorrogar l'emissió analògica des d'aquest repetidor cap a la Catalunya del Nord i ara ha substituït el senyal analògic pel digital. Cal tenir en compte que l'apagada analògica a la Catalunya del Nord no està fixada fins al novembre del 2011.

Pendents d'un acord entre estats

L'acord entre el govern català i les institucions nord-catalanes continua al marge de la legalitat, ja que els estats francès i espanyol estan pendents de signar un acord que oficialitzi una llei en matèria de comunicacions transfrontereres. «Sabem que París i Madrid estan negociant, nosaltres ara només ens avancem perquè els nostres interessos són més intensos perquè tenim un espai compartit per raons històriques», va explicar Tresserras, que va dir que l'acte d'ahir «legitima» les decisions preses per les institucions de la Catalunya del Nord i la Generalitat. De fet, va destacar la «bona disposició» de les autoritats locals. Entre els assistents, per exemple, hi havia el cònsol espanyol a Perpinyà.

El president de la Mancomunitat Perpinyà-Mediterrània, Jean Paul Alduy, també va lamentar el concepte que l'Estat francès ha tingut històricament de les altres llengües i va remarcar que l'acord va més enllà de l'àmbit cultural. Alduy, a més, va reivindicar que canals públics francesos, com France 3 –que fa desconnexions regionals als informatius–, es puguin veure al sud dels Pirineus.

Font : El Punt

Perpignan - Mardi noir dans l'Education





Article paru dans l'Indépendant du mercredi 31 mars 2010

Mardi noir dans l'Education à Perpignan
















© Photo Ph. Rouah

Hier après-midi, à l'heure où se tenait le conseil départemental de l'Education nationale, près de 300 personnes - parents d'élèves, enseignants, élus - se sont massées devant l'inspection académique pour protester contre les suppressions de classes à la rentrée 2010. Sans effet sur les décisions finales.

R ien n'y aura fait. Ni la mobilisation massive des élèves et de leurs parents. Ni la détermination des enseignants, des syndicats et de la fédération des conseils de parents d'élèves. Pas plus que la multiplication des écharpes tricolores dont s'étaient ceints les élus. Au sortir du conseil départemental de l'Education nationale, qui se tenait hier après-midi à l'inspection académique des P.-O., le constat était sans appel : "Aucun recul". Pas de bonnes surprises donc, et même une surprise aigre-douce : "L'inspecteur d'académie a annoncé la fusion des deux écoles de



Collioure pour la rentrée. Autant dire que ce n'est pas bien passé...". Pourtant, les opposants à la carte scolaire de la rentrée 2010 dessinée par l'inspection académique avaient affûté leurs arguments. "Entre les 25 fermetures de classes annoncées à la rentrée et l'ouverture du jardin d'éveil de Canet, cela devient vraiment intenable", expliquait par exemple Jean-François Virama, pour l'Unsa-Education. "Et dans le même temps, on justifie l'ouverture du jardin d'éveil de Canet par la fermeture des classes en maternelle... Alors que tout cela est véritablement une question de budget. Car si l'on maintient une classe de maternelle, l'Education nationale doit payer un enseignant !".

Le mammouth désossé Une logique comptable et arithmétique, loin de l'éducation à proprement parler, que dénonçait également Marc Moliner, pour le Snes-FSU. "Pour le 2 nd degré, on nous annonce 11 élèves en moins dans les collèges à la rentrée prochaine et une suppression de 10 postes. Soit pratiquement un poste par élève. C'est un très bon ratio pour l'Education nationale... Et dans les lycées, on nous annonce une suppression de 8 postes pour un effectif en hausse de 78 élèves. D'une façon générale, cela veut dire que l'on supprime en tout 18 postes dans le 2 nd degré, qui gagne pourtant 67 élèves. L'explication démographique ne tient plus". Et Gérard Gironell, co-secrétaire de la FSU, de résumer : "Le quantitatif prime désormais sur le qualitatif". Malgré ce tableau noir, beaucoup avaient l'espoir de faire valoir leurs arguments auprès de l'inspecteur d'académie, Dominique Beck. Espoirs balayés à l'issue d'une réunion de plus de 3 h, "dont deux très tendues" d'après les syndicats, qui regrettaient par ailleurs l'absence de tout représentant de la préfecture. Amer, l'un d'eux lâchera : "A l'époque on voulait dégraisser le mammouth ; aujourd'hui, on le désosse...".
Barbara Gorrand

Article paru dans l'Indépendant du mercredi 31 mars 2010

samedi 27 mars 2010

Ecole Picasso : le mouvement se poursuit





Article paru dans l'Indépendant du samedi 27 mars 2010


Ecole Picasso : le mouvement se poursuit


Les parents d'élèves de l'école élémentaire Picasso sont toujours aussi remontés contre l'annonce de la fermeture d'une classe monolingue à la rentrée prochaine.

Hier matin, quatre d'entre eux ont investi le bureau de la directrice de l'établissement pour empêcher cette dernière de travailler et de répondre au téléphone. Puis, en début d'après-midi, rejoints par une dizaine d'autres parents, ils ont occupé deux nouvelles classes (un CE2 et un CM1). Comme jeudi, ils ont fait en sorte que les instituteurs ne puissent pas faire cours. Les élèves étaient ravis. D'autant plus qu'afin qu'ils restent calmes, les contestataires leur ont fait regarder La guerre des boutons, ainsi qu'un film sur Yves Montand. "Avant toute chose, nous leur avons expliqué les raisons de notre action", tient à souligner l'une des mamans en colère, Nathalie Marques.

La suite au prochain épisode...

A. A.

Article paru dans l'Indépendant du samedi 27 mars 2010

vendredi 26 mars 2010

Carte scolaire : statu quo jusqu'à la fin du mois d'août

















Article paru dans l'Indépendant du vendredi 26 mars 2010.

La carte scolaire pour la rentrée 2010, avec 25 suppressions de classes en primaire et maternelle dans le département, a suscité la colère et l'incompréhension des parents d'élèves. L'inspecteur d'académie apporte des explications.
Je suis heureux que les familles, les parents manifestent, explique l'inspecteur d'académie Dominique Beck, car ils manifestent leur intérêt pour leurs enfants et leurs écoles. Ils sont des partenaires importants du système éducatif". Accompagné par Serge Lacour, secrétaire général de l'inspection d'académie, Dominique Beck a souhaité "lever quelques ambiguïtés sur la manière dont nos mesures ont été perçues" et replacer les décisions prises dans le contexte départemental. L'inspecteur d'académie fait référence à la carte scolaire établie pour la rentrée 2010 et qui fait apparaître la suppression de 25 classes en primaire et en maternelle, alors qu'elle annonce l'ouverture de 11 nouvelles classes dans les P.-O. (lire nos éditions des 13 et 24 mars). Cette carte scolaire a répondu à plusieurs contraintes parmi lesquelles le budget, alloué par l'Education nationale, dont dispose le département. Il a aussi fallu prendre en compte et assumer la "mastérisation" des étudiants de l'IUFM qui dorénavant ne pourront plus assurer les heures de décharges dévolues aux directeurs d'école : "Ce changement de système nous coûte 11,5 postes en personnel titulaire, qualifié et stable que nous installons aux côtés des directeurs", précise Serge Lacour . De plus nous n'avons pas voulu toucher et donc maintenu, après une étude précise, les 140 postes d'enseignants qui remplissent des actions pédagogiques et qui aident les enseignants à mieux travailler avec leurs élèves".

Elaboration de la carte scolaire Dès janvier, les données sont collectées par les directeurs des établissements grâce à un outil informatique baptisé Base-élèves, pour commencer à établir la carte de la rentrée scolaire. Ces prévisions sont revues, contrôlées et validées par l'inspecteur de la circonscription. Dans le même temps, tous les maires reçoivent un courrier leur demandant de faire part des évolutions démographiques de leurs communes. Ces étapes successives permettent de présenter un document en comité technique paritaire. "Onze postes sont affectés à des ouvertures de classes et au total 13 pour les décharges des directeurs. Ce qui représente 24 postes, alors que l'on ferme 25 classes dans le département. Les fermetures de classes ont donc servi à faire du qualitatif", précise Dominique Beck.

Un dernier examen prévu en août Le processus de la carte scolaire est maintenant figé jusqu'à la fin du mois d'août. "La dernière semaine d'août, nous irons là où il y a encore des points d'interrogation, pour avoir un dernier regard sur un certain nombre de communes, afin de prendre la décision de mettre ou non à disposition des moyens supplémentaires. Les situations les plus tendues seront toutes réexaminées, avec les maires et les parents", rappelle l'inspecteur d'académie qui précise qu'il effectue "un travail d'équilibriste, sur un fil tendu". Concernant les effectifs des élèves sur le département, depuis quelques années, ils sont à la baisse : en 2010, les enfants scolarisés dans le 1 er cycle sont 37 837, contre 38 239 en 2005. Par ailleurs, on compte 5,4 postes d'enseignant pour 100 élèves, alors que ce ratio est de 5,3 au niveau national. "Le taux d'encadrement de ce département reste un taux favorable : les conditions de travail sont satisfaisantes", conclut Dominique Beck.

Article paru dans l'Indépendant du vendredi 26 mars 2010.

Fermetures de classes : l'inspection académique persiste et signe



Face à la grogne qui s'amplifie dans les écoles où des classes doivent etre supprimées l'an prochain, l'inspecteur d'académie ne démord pas. Hier, il a confirmé la prochaine carte scolaire et ses 25 fermetures de classes dans les PO. Si elle doit etre révisée, ce sera à la fin du mois d'août une fois que toutes les inscriptions seront terminées.

Source : France Bleu Roussillon (Journal de 8h00 du Vendredi 26 mars 2010)

Occupation de classes à l'école Pablo Picasso





Article paru dans l'Indépendant du jeudi 25 mars 2010

Occupation de classes à l'école Pablo Picasso

Hier après-midi, une douzaine de parents d'élèves ont occupé deux classes de l'école primaire Pablo Picasso pour protester contre la suppression d'un poste dans l'établissement à la rentrée prochaine

© Photo A. A.


Chose promise, chose due. Lors de la manifestation de mardi, les parents d'élèves opposés à la fermeture d'une classe à l'école Picasso avaient fait part de leur intention de ne pas en rester là. C'est donc tout logiquement qu'ils ont décidé d'occuper hier après-midi deux classes de l'établissement.

Les parents campent sur leur position "Nous avons prévenu l'inspection académique car nous voulons lui montrer que le mouvement se poursuit. La gendarmerie et la mairie ont également été averties. Nous avons fait tout le nécessaire", précise Françoise Salvador, du regroupement de parents d'élèves Union Libre. Juste à ce moment-là, quelques gendarmes passent dans le couloir. Ils repartent après avoir constaté les faits par eux-mêmes. "Nous sommes mécontents de cette fermeture et nous restons sur la même ligne", reprend Séverine Beuque, une des autres membres d'Union Libre.

D'autres actions prévues d'ici mardi Regroupés pour l'occasion dans une seule salle, les élèves des deux classes occupées restent souriants. Les parents empêchant les enseignantes d'assurer les cours, les écoliers passent le temps en faisant du coloriage. Quant aux maîtresses, elles conservent leur sang-froid malgré le caractère exceptionnel de la situation : "C'est la première fois que ça nous arrive. Mais on a connu pire", confient-elles. Quoi qu'il en soit, à Céret, le mouvement des parents d'élèves contre la fermeture de classe ne semble pas encore terminé. "Nous comptons encore mener d'autres actions d'ici mardi, jour où l'inspecteur d'académie rendra sa décision", déclare ainsi Séverine Beuque en guise de conclusion. A suivre...

A. Andreu


Article paru dans l'Indépendant du jeudi 25 mars 2010

mercredi 24 mars 2010

Ecole Picasso : forte mobilisation contre la fermeture d'une classe

Article paru dans L'Indépendant du Mercredi 24 mars 2010







Ecole Picasso : forte mobilisation contre la fermeture d'une classe



Hier matin, entre 100 et 200 personnes ont défilé dans les rues pour protester contre la fermeture d'une classe à l'école Picasso. Dans la foulée, une délégation composée de parents d'élèves et d'élus a été reçue par l'inspecteur de circonscription. CERET

Parents d'élèves, élus, enfants, enseignants... Ils étaient hier entre 100 (selon la police) et 200 (selon les organisateurs) à défiler dans les rues de Céret pour signifier leur opposition à la fermeture de classe annoncée à l'école Picasso. "Non, non, ma classe ne fermera pas", ou encore "Touche pas à ma classe" : tels étaient quelques-uns des slogans scandés par les manifestants de tous âges. La journée a commencé tôt pour les contestataires. Ainsi, dès 7 h 30, les parents d'élèves se sont rejoints au pont de Céret pour mettre en place un barrage filtrant et distribuer des tracts. Puis vers 10 h, la manifestation à proprement parler est partie de la place Henri Guitard en direction du rond-point du jet d'eau, pour ensuite revenir en centre-ville par la rue St-Férréol. Avant de s'installer devant l'antenne cérétane de l'inspection académique, où les délégués des parents d'élèves ont été reçus à 11 h 15. "Touche pas à ma classe !" "Nous avons appelé à manifester car nous ne voulons pas de fermeture sèche de classe à la rentrée prochaine comme l'a annoncé l'inspection", explique Séverine Beuque du regroupement de parents d'élèves Union libre. "Si on peut obtenir une année de report, ce serait bien, parce qu'avec tous ces lotissements qui sortent de terre, les effectifs de l'école risquent d'augmenter", estime pour sa part Gilles Calmon de l'Associació dels pares d'alumnes, qui renchérit : "Ils ont beau jeu de fermer une classe, mais pour en rouvrir une, c'est plus difficile". Certains élus municipaux, dont notamment le maire, Alain Torrent et l'adjointe aux affaires scolaires, Josiane Xatard, étaient également venus pour accompagner les parents d'élèves lors de leur entretien avec l'inspecteur. "Nous soutenons le mouvement contre cette fermeture, car elle aurait pour effet de faire augmenter les effectifs de chaque classe, affirme Josiane Xatard. D'autant plus que l'école Picasso est un établissement bilingue, ce qui rend la répartition encore plus compliquée". La délégation est finalement sortie du bureau de l'inspecteur de circonscription peu après midi. Gilles Calmon raconte : "Ça s'est mal passé. Il nous a dit que c'était une histoire de budget et que tout était déjà voté. Selon lui, il n'y a pas de marge de manoeuvre. Les fermetures de classes sont programmées". Prochaine étape : l'inspecteur de circonscription va faire part des revendications cérétanes à l'inspecteur d'académie, seul habilité à prendre une décision. Et, même si les espoirs d'obtenir gain de cause semblent minces, les parents d'élèves n'entendent pas se décourager aussi vite. "Nous n'en resterons pas là", préviennent-ils. Des suites sont donc à prévoir
Arnaud Andreu
 
Article paru dans L'Indépendant du Mercredi 24 mars 2010

jeudi 18 mars 2010


A L'ECOLE ELEMENTAIRE PICASSO,
 
Les représentants de parents d'élèves (APA)
appellent tous les parents de l'école
à se mobiliser contre la fermeture
de cette classe.
VENEZ TOUS MANIFESTER VOTRE SOUTIEN


10h00
à CÉRET
Place H. Guitard
puis Inspection Académique
de Céret

14h00
à PERPIGNAN
Inspection Académique
45, av. J. Giraudoux
Perpignan

vendredi 5 mars 2010

Le statut juridique des langues régionales


Fin février, à l’occasion d’une séance de questions orale sans débat à l’Assemblée nationale, le ministre de la culture et de la communication a été interrogé sur le statut juridique des langues régionales et l’opportunité de voir arriver au Parlement un projet de loi sur le sujet. Le gouvernement a « renvoyé la balle » dans le camp des collectivités locales…


Depuis juillet 2008, notre Constitution consacre l’existence des langues régionales, son article 75-1 disposant qu’elles font partie du patrimoine de la nation. Cette avancée importante est le résultat de l’engagement de nombreux parlementaires.

La reconnaissance constitutionnelle des langues régionales implique de leur donner un cadre législatif et de créer les outils juridiques nécessaires à leur sauvegarde. L’idée était d’une part, de donner une forme institutionnelle au patrimoine linguistique de la nation et, d’autre part, de rassembler dans un même texte des dispositions législatives et réglementaires existantes, mais que leur dispersion rendait difficilement accessibles aux citoyens.
Le Gouvernement s’était engagé à déposer un projet de loi afin de clarifier leur statut et d’entreprendre leur transmission par différentes voies. Il avait finalement abandonné ce projet : il a en effet été annoncé en décembre dernier à l’Assemblée nationale, lors d’une séance de questions orales sans débat, qu’il n’y aurait finalement pas de loi, au motif que ce cadre se heurterait aux « principes d’indivisibilité de la République et d’égalité devant la loi ».
Le député de l’Hérault, Robert Lecou a interrogé le ministre de la culture et de la communication à l’occasion de la séance de questions orales du 25 février 2010 : Quelles mesures le Gouvernement envisage-t-il de prendre afin de préserver les langues régionales, d’encourager leur apprentissage et de promouvoir leur diffusion et leur utilisation ? Ce projet de loi annoncé par Mme Albanel lorsqu’elle était ministre de la culture est-il en voie d’être soumis au Parlement ?
Mme Fadela Amara, secrétaire d’État chargée de la politique de la ville donné la réponse du ministre de la culture, en son absence.
« Force est de constater qu’avec la modification de notre loi fondamentale, intervenue en juillet 2008, le premier objectif est atteint, puisque le titre XII de la Constitution comprend désormais un article qui dispose que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ». Il s’agit désormais de tirer toutes les conséquences de cette modification constitutionnelle, mais il est possible de permettre aux langues régionales de progresser dans notre pays, sans avoir nécessairement à légiférer. »
« On l’oublie parfois, mais le Conseil constitutionnel, en s’opposant à la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, avait relevé, en 1999, que, contrairement au préambule de la Charte, tous les engagements que se proposait de souscrire la France en ratifiant ce texte étaient, eux, constitutionnels, et pour la plupart déjà appliqués. Il suffit donc de s’y reporter pour y trouver matière à promouvoir l’usage des langues régionales dans notre pays. »
« Des marges de manœuvre existent, à périmètre législatif constant. Elles seront exploitées, soyez-en sûr, si les collectivités locales, aux côtés de l’État, assument pleinement leur responsabilité en la matière. N’est-ce pas d’ailleurs dans le titre XII de la Constitution, consacré aux collectivités territoriales, que les langues régionales ont trouvé la reconnaissance institutionnelle qui leur faisait défaut jusqu’ici ? Les langues régionales sont, par définition, un domaine de responsabilité partagée dans lequel l’État consent déjà un effort important, notamment en termes financiers, […] sans oublier qu’en dernière instance la vitalité d’une langue dépend de la volonté des citoyens d’en faire usage et d’en assurer la transmission. »
Il semble donc que l’Etat renvoie aux acteurs publics locaux et aux citoyens eux-mêmes de faire vivre et de transmettre ce patrimoine et cette richesse de la France.

Référence : Assemblée Nationale
Première séance de questions orales sans débat du jeudi 25 février 2010

Source : secteurpublic.fr

lundi 1 mars 2010

Guia breu de la Generalitat de Catalunya

La Guia breu, en format PDF, conté l'organigrama complet de la Generalitat, inclosos els organismes autònoms i les empreses públiques.

Guia breu. Edició d'1 de març de 2010 [PDF, 235,25 KB.]