APA - Escola pública

Associació de Pares d'Alumnes per a l'Ensenyament del Català, a l'escola pública
Association de Parents d'Élèves pour l'Enseignement du Catalan, à l'école publique

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mercredi 29 décembre 2010

Futur Lycée d'Argelès: la FSU craint pour la carte scolaire






L'établissement modifiera l'avenir du Lycée Hôtelier de Perpignan et du Lycée de Céret


Futur Lycée d'Argelès: la FSU craint pour la carte scolaire

Mercredi 29.12.2010. 22:30h

Le futur Lycée d'Argelès, approuvé le 22 décembre pour 50 millions d'euros, inquiète la Fédération Syndicale Unitaire. Le syndicat salue l'établissement, prêt en 2014, mais se méfie de la redistribution des ressources éducatives en Pays Catalan, alors que l'Education Nationale veut faire des économies.

Le futur Lycée d'Argelès, dont les travaux, lancés en juin 2011, déboucheront sur l'ouverture pour l'année scolaire 2014-2015, inspire joie et satisfaction à la Fédération Syndicale Unitaire des Pyrénées-Orientales (FSU 66). Une semaine après la validation de ce projet par le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, s'est exprimé par communiqué ce mercredi soir. Son co-secrétaire territorial, Gérard Gironell, s'y "félicite" de la décision régionale, appuyée en son temps par Georges Frêche, visant à ouvrir, pour un budget de construction de 50 millions, le premier établissement du Sud-Est du Pays Catalan, jusqu'à présent lésé. Logiquement, la FSU salue ce lycée "Emile Combes", qui permettra de "répondre aux besoins éducatifs exprimés", d'autant que "beaucoup trop d’élèves" issus de classes de 3ème sont "contraints à suivre des cursus qui ne leur correspondent pas", ce qui constitue un "facteur d’échec" et une sortie du système scolaire, souvent préalable au chômage.

Mais le nouvel établissement, tourné vers les métiers de l’Hôtellerie, de la Restauration et du Tourisme, impose un redistribution des cartes qui inquiète. Depuis plusieurs mois, le Lycée Déodat de Séverac de Céret, dont une partie des élèves domiciliés sur la Côte Vermeille et dans le secteur des Albères se replieront vers Argelès, est défendu par un collectif. Mais en cette période de fêtes, l'avis des usagers du Lycée Hôtelier Léon Blum du Moulin à Vent de Perpignan, reconverti vers les métiers des services à la personne suite à la future concurrence hôtelière d'Argelès, reste discret. Dans ce contexte nouveau, la FSU exigent que les dirigeants d'établissements et professeurs soient "consultés sur ces projets", d'autant plus que "depuis neuf ans le Ministère de l’Education Nationale comprime les moyens et supprime massivement des postes". Le syndicat, qui avoue que "de nombreux doutes subsistent" sur le devenir du Lycée Déodat de Séverac, demande la mise en place d'une commission d'étude sur la carte scolaire du second degré de l'enseignement, afin de préserver les équilibres.


Source : LA CLAU






La Universitat suprimeix el DUEC i la preparació al CAPES de català


Perpinyà La Federació ( Federació d'entitats en defensa de la llengua i la cultura catalana), per la veu del seu president, Hervé Pi, denuncia que la Universitat de Perpinyà suprimeix el Diploma d'Estudis Catalans i la preparació al CAPES de català.

Segons el comunicat en data del 28 de desembre, la Federació explica que la Universitat de Perpinyà eliminarà dos cursos que no existeixen enlloc més : la formació al CAPES de català i el DUEC( Diploma d'Universitat d'Estudis Catalans). “ De manera inexplicable, la sola universitat de l'Estat francès que té una facultat de 'llengua regional' i que té vocació a assegurar el màxim de formacions ja que és la sola situada en territori català, suprimeix el DUEC, un diploma històric creat els anys 1970. “



D'altra banda, la preparació al CAPES de català que solament existia a Perpinyà, seria també suprimida pel motiu que els estudiants serien pocs nombrosos (La Federació recorda que s'atribueix només un poste cada any per concurs, cosa que explica l'escàs nombre de postulants). La Universitat ha refusat d'obrir el nou Màster català Métier de l'Éducation et de la Formation, suprimint de la mateixa manera la preparació al concurs per ser professor de català al secundari.



La Federació, que demana que la Universitat de Perpinyà reconsideri aquesta posició contrària a l'interès dels estudiants i a tota la població de Catalunya Nord, es pregunta com, des de Catalunya Sud, “entendran com es poden fer declaracions a favor de les relacions intercatalanes, retallant els magres mitjans que van destinats a promoure l'ensenyament del català. “


Font : El Punt

Supressió de Diploma i formacions Catalans a la Universitat de Perpinyà






Dc. 29 de desembre del 2010

Supressió de Diploma i formacions Catalans a la Universitat de Perpinyà

Hem rebut un comunicat de la Federació d'entitats en defensa de la llengua i la cultura catalana, denunciant que la Universitat de Perpinyà suprimeix el Diploma d'Estudis Catalans i la preparació al CAPES de català.

En aquest comunicat la Federació denuncia que la Universitat de Perpinyà s'ha aprofitat d'una reforma per eliminar 2 formacions que no existeixen enlloc més: es tracta de la formació al CAPES de català i el DUEC, Diploma d'Universitat d'Estudis Catalans. De manera inexplicable, la sola universitat de l'estat francès que té una facultat de “llengua regional” i que té vocació a assegurar el màxim de formacions ja que és la sola situada en territori català, suprimeix un diploma històric creat els anys 1970 amb el suport del Consell General, quan encara no hi havia diplomes d'estat de català.

Aqueixa formació específica a Catalunya Nord s'adreçava als catalans que no havien pogut beneficiar d'una formació al curs de llur escolaritat (i són molts en aquest país!) i que volien aprofundir llur coneixença en llengua i civilització, sense necessàriament inscriure's en llicència. És encara més sorprenent l'eliminació del DUEC, ja que aquest diploma aportava unes quantes inscripcions suplementàries a la Universitat, sense cap cost afegit (gràcies una mutualització dels cursos amb les classes existents).'
El comunicat també afirma que 'la supressió de la preparació al CAPES de català que solament existia a Perpinyà. Aquí amb l'argument d'un nombre massa reduït d'inscrits (el Ministeri posa cada any 1 sol poste en concurs ! Com hi podria haver plètora de candidats ?!) la Universitat ha refusat d'obrir el nou Màster català Métier de l'Éducation et de la Formation, suprimint de la mateixa manera la preparació al concurs per ser professor de català al secundari. Equival a sancionar els estudiants que volen accedir al professorat de català i sobretot a renunciar a una de les missions de la universitat perpinyanesa que és d'assumir tot el que va lligat a la preparació dels ensenyants de català. Un veritable retorn enrere quan el català era una simple opció o que els futurs ensenyants havien de fer bricolatge per poder oferir un ensenyament de qualitat als joves'

Font : Vilaweb

jeudi 23 décembre 2010

Région : 50 millions d'euros pour le lycée d'Argelès




Article paru sur le site de l'Indépendant du jeudi 23 décembre 2010

Argelès

Région : 50 millions d'euros pour le lycée d'Argelès

Grand, grand soulagement pour tous les porteurs du projet du lycée, qui avaient fait hier, le déplacement en bus jusqu'à l'hôtel de Région de Montpellier. En présentant le septième point de l'ordre du jour, le président Christian Bourquin a rappelé les nécessités de cette création, insistant sur « l'égalité des chances de chaque enfant », ainsi que les nécessités « de faire de cet établissement un lycée polyvalent, conjugué à un enseignement professionnel axé sur les métiers du tourisme ». Une argumentation complétée par Jacques Cresta, président de la commission régionale d'enseignement. Les deux hommes ont convaincu les élus, puisque 50 millions d'euros ont été votés pour la construction du lycée d'Argelès. Voilà qui est désormais définitif ! Reste cependant à définir le nom de baptême de cet établissement, rappelons que la municipalité argelésienne a demandé à changer son appellation d'origine (Emile Combes) afin de rendre hommage à l'ancien président : Georges Frêche.

Vé. P.
 
 
Source : L'indépendant.com

mercredi 22 décembre 2010

Région - Lycée d'argelès voté et grogne universitaire





Extrait de l'article paru sur le site de LA SEMAINE DU ROUSSILLON le mercredi 22 décembre 2010


Région - Lycée d'argelès voté et grogne universitaire


Lors de la séance du conseil régional du mercredi 22 décembre, l'assemblée régionale a voté la construction du lycée tant attendue à Argelès-sur-Mer. Le gros dossier du jour portait sur le plan Campus, et à l'association de la Région et de l'Etat d'injceter près de 500 millions dans les pôles universitaires.


Lors de la séance du conseil régional du mercredi 22 décembre, Christian Bourquin a acté la construction du lycée tant attendu à Argelès-sur-Mer.

Selon le souhait des conseillers municipaux de la commune, ce nouveau lycée devrait porter le nom de Georges Frêche, ancien président de région décédé le 24 octobre dernier d'une crise cardiaque.

Ce nouveau lycée devrait être ouvert pour la rentrée 2014. Il sera de taille humaine (1600 places) et polyvalent, c'est à dire qu'il proposera à la fois des filières générales mais aussi professionnelles.

Selon, le président de la région, la construction de ce lycée répond à "trois impératifs" : "réduire les temps de transport des lycéens de la Côte Vermeille, développer les offres de formation supérieure en ce qui concerne le tourisme et l'hôtellerie, et restructurer le lycée Léon Blum de Perpignan dont les formations professionnelles iront à Argelès-sur-Mer sauf les sections de coiffure et esthétique qui resteront à Perpignan. L'offre de formation dans la capitale départementale accueillera des formations de service à la personne". Jacques Cresta, vice-président qui a présenté le dossier, il a ajouté que la forte croissance démographique du secteur (+30 % dans les années à venir) conforte ce vote dans le choix de répondre aux besoins de ce bassin de vie. 25 millions, soit la moitié du coût, avait déjà été voté".

Cet établissement est attendu sur la Côte Vermeille depuis de nombreuses années par les élus et les parents d'élèves. En effet, les lycéens du secteur doivent se rendre à celui de Céret (plus de 30km) pour suivre leur scolarité. La municipalité d'Argelès-sur-Mer avait déjà cédé pour un euro symbolique les terrains (67 500 m2) qui accueillera le lycée. Il sera en bordure de la RN114 près du hameau de Taxo d'Avall.

Enfin, la région a voté également la construction d'un nouveau lycée chez nos voisins audois à Lézignan-Corbières. D'un même coût, 50 millions d'euros, il ouvrira en septembre 2015.

Une délégation de l'association "pour la création d'un lycée à Argelès-sur-Mer" était présente dans l'assemblée régionale et avait fait le déplacement tout spécialement pour l'occasion.

Officiellement lancé, le lycée d'Argelès sera en partie hôtelier





Article paru sur La Clau Mercredi 22 décembre 2010



La région Languedoc-Roussillon a acté le projet, ce mercredi à Montpellier

Officiellement lancé, le lycée d'Argelès sera en partie hôtelier

10 ans après avoir été acté par l'ancien président de la Région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, le Lycée d'Argelès ouvrira ses portes en 2014. Sa validation, effectuée ce mercredi à Montpellier, laisse planer le doute sur son nom, qui reste celui d'"Emile Combes", alors que celui de "Georges Frêche" est aussi évoqué. Cet établissement, partiellement consacré aux métiers de l'hôtellerie, entraînera une restructuration du Lycée du Moulin à vent de Perpignan.

Ce mercredi, la séance plénière du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, qui traitait 750 dossiers pour un investissement régional de 27,8 millions d'euros, a ouvert un large dossier consacré à l'éducation. L'institution, qui s’est fixé comme objectif de "créer les conditions de la réussite scolaire et de contribuer à la réduction des inégalités sociales" et revendique la création du Lycée Rosa Luxembourg de Canet, ouvert en 2007, a officiellement lancé la construction de l'établissement "Emile Combes" d'Argelès. Sa mise en route, qui permettra d'accroître "l’offre de formation sur le bassin de Perpignan", dixit le service communication régional, pourra répondre aux besoins de qualification des jeunes de moins de 20 ans sur le même "bassin". Cette construction répondra aux objectifs de réduction des temps de transport pour "plusieurs centaines de jeunes de la Côte Vermeille" et de développement de l’offre de formation professionnelle dans les métiers de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme. Elle occasionnera en outre un restructuration du lycée professionnel Léon Blum à Perpignan. Cet établissement, installé dans le quartier du Moulin à Vent, est notamment, et justement, consacré aux métiers de l'hôtellerie et de la restauration.

Cependant, le futur lycée Emile Combes, auquel la Région Languedoc-Roussillon consacre un budget de 50 millions d'euros, ne semble pas devoir porter le nom de Georges Frêche. Cette idée, évoquée dans les couloirs de l'Hôtel de la Région, à Montpellier, suite à la disparition de l'ancien président, le 24 octobre, est actuellement en suspens. Elle avait cependant été entérinée le 18 novembre par le conseil municipal d'Argelès, qui avait rappelé que M. Frêche avait "fait délibérer et acter la construction de ce Lycée le 28 juillet 2004" et n'avait "eu de cesse, depuis, de se battre pour que les instances académiques valident ce projet". Promis pour la rentrée de septembre 2014, le Lycée Combes ouvrira ses portes sur l'ancien village de Taxo d'Amont, en bordure immédiate de la Route Départementale 114 et à 500 mètres d'un hypermarché Carrefour et d'un restaurant McDonald's. Il accueillera 1600 élèves.

Document
Session plénière du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, mercredi 22 décembre 2010 (PDF, 1.15 MB)
 
 
Source : La Clau


samedi 18 décembre 2010

Langues Régionales







Articles parus dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace le 18 décembre 2010

Les députés en ordre dispersé


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Jean-Marie Woehrling : « Il faut un statut »


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Source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace du 18 décembre 2010

vendredi 10 décembre 2010

Proposition de loi relative au développement des langues et cultures régionales

PROPOSITION DE LOI
relative au développement des langues et cultures régionales

 
La proposition de loi relative au développement des langues et cultures régionales vient d'être officiellement enregistrée à la Présidence de l'Assemblée nationale hier, mardi 7 décembre, sous le n° 3008.

Au dernier moment, le texte a fait l'objet de tergiversations entre les députés de la majorité et ceux de l'opposition. Elle a finalement été signée par 59 parlementaires de toutes tendances (UMP, Nouveau Centre, PS, PC, Verts), 

Que dit la proposition de loi ?

Les signataires de la proposition de loi partent du constat selon lequel "il n’existe aujourd’hui aucun cadre législatif consistant sur l’usage des langues régionales" et que "les règles légales qui ont été dégagées [jusqu'à présent] sont surtout restrictives." L'exposé des motifs observe qu'il "n’existe en somme aucun statut légal des langues régionales, mais seulement une politique de tolérance, parfois empreinte de bienveillance, mais souvent aussi d’hostilité."

La proposition de loi se situe d'emblée dans une perspective visant à "sauver ce patrimoine commun" : "il est nécessaire de construire une véritable politique de soutien à ces langues, qui combine les outils juridiques, institutionnels, financiers et autres […]. La présente proposition de loi ne vise donc pas à accorder des droits particuliers à des groupes, mais à organiser une politique de protection publique […]. Nul n’a le droit, par indifférence ou hostilité, de laisser se perdre tout ou partie de ce patrimoine inestimable."

La proposition de loi comporte en tout 70 articles, dont certains sont rédigés très minutieusement. Ce qui est nouveau, c'est que ces articles proposent de compléter ou de modifier nombre de dispositions législatives antérieures, dans le sens d'une prise en compte des langues régionales. On observe en outre qu'il ne s'agit pas seulement des langues, mais également des cultures régionales.

Voir le texte intégral de la proposition de loi :

mercredi 8 décembre 2010

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? Suite et fin.

Extrait du Courrier de Céret du 6 décembre 2010 N° 1663

LE LYCÉE DÉODAT DE SÉVERAC :

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? Suite et fin.

Plaidoyer pour le lycée d’enseignement général de Céret, par Robert Majenti, professeur de sciences économiques dans cet établissement.

Suite du N° 1662

Le Courrier de Céret : Si vous pouviez développer votre argument en chiffres...

Robert Majenti : La rénovation du Lycée de Céret, qui n’a rien de spectaculaire, représente treize millions d’euros, il faut compter cinq fois plus pour celui d’Argelès-sur-Mer. Le gros lycée d’hôtellerie-tourisme, à Montpellier, a coûté plus de cent millions d’euros. Pour le contribuable ce serait plus intéressant d’optimiser Céret que d’ériger une nouvel établissement sur la côte.



Le Courrier de Céret : Justement avez-vous ouvert un dialogue avec les gens de la Côte ?

Robert Majenti : C’est très difficile, pour une raison simple. Les habitants de ce secteur ont été très désinformés. On leur a dit qu’à Céret c’était mauvais, que la ville était en perte de vitesse. Il y a quand même eu des parents pour voir que nous dispensons un enseignement de qualité qui a permis à leurs enfants de réussir mais la désinformation continue à se faire, et ce depuis vingt ans. De plus, les gens du secteur argelésien se disent que si nous défendons notre lycée, c’est forcément contre leurs intérêts, ce qui est faux. Nous ne sommes pas contre l’existence de deux lycées, à condition qu’ils soient viables l’un et l’autre, comme je vous l’avait déjà dit. Mais on sait très bien que, dans l’optique actuelle du gouvernement, on ferme des classes à partir d’un quota d’élèves, coupes budgétaires obligent.



Le Courrier de Céret : Comment réagit le maire d’Argelès-sur-Mer, Pierre Aylagas ?

Robert Majenti : Il défend son projet mais aussi l’existence de celui de Céret. Il nous conseille une spécialisation vers les filières des arts appliqués, en accord avec l’image de notre cité : «Ville de musée, ville de peintres». C’est vrai qu’aujourd’hui un élève qui veut s’inscrire dans cette branche a beaucoup de mal à trouver un lycée public qui la propose. Le plus près est le lycée Hemingway, de Nîmes. C’est une formation très intéressante et très diversifiée qui peut déboucher sur une bonne insertion professionnelle. Oui mais voilà, elle est très difficile à mettre en place. Admettons quand même que nous créions une filière débouchant sur un B.T.S. Où prendrions-nous les élèves ? Il y a déjà l’I.D.E.M., au Soler, qui propose une formation de ce type. Admettons que nous ayons une seconde, une première, une terminale à trente élèves chacune, cela nous fera, en arrondissant, une centaine d’élèves venus de tout le département, voire de l’académie. Ce n’est pas cet apport qui va gonfler les effectifs. Le fond de commerce d’un lycée, ce sont les collèges qui nous envoient les enfants après la troisième...


Le Courrier de Céret : Le combat vous semble-t-il inégal entre les deux villes ?

Robert Majenti : La mobilisation à Argelès-sur-Mer est très forte et très ancienne. Leurs politiques ont porté le flambeau, ils ont fait preuve d’un dynamisme que n’ont pas eu les vallespiriens. Il aurait fallu avoir la même énergie que contre la T.H.T., frapper fort d’entrée. Le maire Alain Torrent aurait pu aller voir le préfet, brandir la démission du Conseil Municipal...

Le Collectif de Défense est donc parti à peu près seul pour tirer la caravane. Christian Bourquin, alors président du Conseil Général, n’a que survolé le dossier. Il nous a dit que la construction d’Argelès n’entraînerait qu’une baisse de 10 % des effectifs ! Les chiffres du Rectorat et de l’I.N.S.E.E. parlent de 35 à 39 % ! Forcément nous aurons moins à offrir, cela va décourager les jeunes ménages de s’installer dans le Vallespir et à plus forte raison le Haut-Vallespir. Cette perte de population avec des enfants d’âge scolaire va fragiliser encore plus le collège d’Arles-sur-Tech, qui vivote avec 350 élèves, peut-être condamner la classe unique de Serralongue. On verrait aussi les effets induits sur le petit commerce. Nous en revenons au déséquilibre territorial.



Le Courrier de Céret : On sent bien qu’Argelès-sur-Mer ne cèdera rien sur son nouveau lycée. Est-il encore possible de mener une action sur Céret ?


Robert Majenti
: Ce qui me rend pessimiste, après tous les efforts que nous avons fait, c’est qu’à la réunion de rentrée il n’y avait que peu de monde, peut-être soixante personnes. Si on enlève les trois ou quatre élus, les vingt profs, les quinze délégués de parents d’élèves... Il restait peut-être dix ou quinze parents. La réalité est là : ce n’est pas une mobilisation populaire. Le recteur d’académie, lorsqu’il a reçu les syndicats au mois d’août, a précisé que tout serait plié avant la fin de l’année, ce qui veut dire que les structures des deux établissements seront arrêtées. Notre horizon c’est Noël et ce que nous redoutons, c’est que l’on sacrifie le maillon faible.



Le Courrier de Céret remercie Robert Majenti de son analyse détaillée d’une situation alarmante à la fois pour notre lycée et pour tout le Vallespir.


Extrait du Courrier de Céret du 6 décembre 2010 N° 1663

mardi 7 décembre 2010

Le Modem se saisit de la concurrence entre les lycées de Céret et d'Argelès





Article paru sur La Clau Mardi 7 décembre 2010

Les centristes exigent des "complémentarités" entre les deux établissements

Le Modem se saisit de la concurrence entre les lycées de Céret et d'Argelès

Déjà mobilisé début novembre sur le Lycée d'Enseignement Professionnel "La Perle Cerdane", situé dans la région de la Cerdagne, où trois postes, dont deux d'enseignants, ont été désactivés, le Mouvement Démocrate continue sa lutte, cette fois-ci dans la région du Vallespir. Sa responsable dans les Pyrénées-Orientales, Christine Espert, a communiqué jeudi dernier l'inquiétude de son parti au sujet du Lycée Deodat de Séverac de Céret. Suivant la ligne politique de François Bayrou, défenseur des énergies territoriales, le Modem des Pyrénées-Orientales a interpellé le recteur d'académie, Christian Philip, le 16 novembre, à propos de la concurrence prévisible exercée par le prochain Lycée d'Argelès, promis à porter le nom de "Georges Frêche", notamment selon une délibération formulée le 18 novembre par le conseil municipal de sa commune d'implantation.

Le Modem, qui conçoit l'avenir du Pays Catalan par une "reconquête de ses territoires" à travers les "services publics (...) le monde de l'entreprise, ou encore l’agriculture", se méfie des aménagement envisagés par le ministère de l'Education nationale. Selon le rectorat de Montpellier, l'établissement argelésien, promis pour 2014, imposera une nouvelle "sectorisation" des "bassins de recrutement" des élèves, assortie d'un plan stratégique, établi de concert avec la Région Languedoc-Roussillon, pour "étudier les formations susceptibles d’être implantées pour conforter le lycée Déodat de Séverac". Le parti centriste, pour lequel les évolutions dans le domaine des infrastructures ne "doivent pas opposer les territoires les uns aux autres", prône une "complémentarité" des deux lycées, distants de seulement 25 kilomètres. Dans une antienne toute socialiste, la formation orange conçoit également l’Education nationale comme un "vecteur d’égalité républicaine", qu'elle espère être garanti sur tout le département des Pyrénées Orientales.

Source : La Clau

lundi 6 décembre 2010

Lycée de Céret : budget retoqué

Article paru dans l'Indépendant du 6 décembre 2010

Lycée de Céret : budget retoqué

Lors de la dernière réunion du conseil d'administration du lycée Déodat-de-Severac, le budget présenté a été refusé par la majorité des présents, 14 contre, 9 pour, une abstention. Un refus qui ne se positionne pas contre les chiffres présentés, mais qui se veut un « cri d'alarme » fort, dans la mesure où le collectif de défense de l'établissement demande instamment la tenue d'une table ronde réunissant les acteurs du lycée, la région et le rectorat, rencontre qui n'est toujours pas à l'ordre du jour. Au cours de la réunion de la communauté de communes qui se tenait samedi à Céret, les représentants de la collectivité ont affirmé qu'ils appuieraient cette demande de table ronde. Mercredi, le président de l'intercommunalité Alain Torrent, maire de Céret se rendra à l'inspection académique pour remettre à l'inspecteur les 9 000 signatures recueillies en quelques semaines dans le secteur en faveur de l'établissement cérétan.
 
 
Source : L'indépendant

mardi 30 novembre 2010

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? 5ème partie

Extrait du Courrier de Céret du 29 novembre 2010 N° 1662

LE LYCÉE DÉODAT DE SÉVERAC :

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? 5ème partie

Plaidoyer pour le lycée d’enseignement général de Céret, par Robert Majenti, professeur de sciences économiques dans cet établissement.

Suite du N° 1661

Le Courrier de Céret : Vos arguments sont extrêments percutants, mais ne faut-il pas prendre en compte ceux des habitants de la côte ?

Robert Majenti : Mais bien sûr qu’il faut les entendre... Ce qu’ils disent c’est que Céret est bien loin pour des élèves de Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer, Cerbère... C’est vrai qu’ils ont un temps de transport important. Je ferais tout de même remarquer que c’est la même chose quand on habite Serralongue, Lamanère ou Prats-de-Mollo-La Preste. Déodat de Séverac reçoit à ce jour huit élèves de Cerbère tandis qu’une cinquantaine vient du Haut-Vallespir. Si l’on considère les effectifs issus des confins, on se rend compte que nous avons plus à Céret d’adolescents venus de la montagne que de la mer.

Le Courrier de Céret : Et en pourcentage généraux ?

Robert Majenti : Le Vallespir fournit 55 % des élèves, la côte 45 %. Beaucoup de familles, proches de la mer, choisissent en effet de scolariser leurs enfants sur Perpignan.

Le Courrier de Céret : Comment faire évoluer Déodat de Séverac pour qu’il conserve un parcours attractif ?

Robert Majenti : Plusieurs pistes sont à envisager. Nous avons un internat confortable, performant. Pourquoi ne pas l’ouvrir avec plus de souplesse pour répondre aux besoins des élèves, surtout ceux des confins. Par exemple si l’emploi du temps est compatible, un jeune pourrait ne dormir au lycée qu’un ou deux soirs et rentrer dans sa famille les autres jours.

Les lycéens de Cerbère, Banyuls-sur-Mer, Port-Vendres, Serralongue, Saint-Laurent-de-Cerdans, Prats-de-Mollo-La Preste pourraient être regroupés dans des classes à horaires spécifiques permettant ce genre d’aménagement, de telle sorte que l’on pourrait s’engager à dire : «Si tu viens de loin, tu peux commencer les cours à 10 heures le lundi matin, tu peux quitter l’établissement à 16 ou à 17 h, jamais à 18». Cela ne constituerait pas une innovation, cela existe déjà pour des lycées de la France profonde, dans le Cantal, l’Aveyron...

Le sort de ces adolescents pourrait être encore amélioré sur le plan des transports. Au jour d’aujourd’hui, un car de ramassage met du temps à arriver parce qu’il est soumis à de nombreux arrêts. S’il part de Cerbère, il fera étape à Banyuls-sur-Mer, Port-Vendres, Collioure, Argelès, Villelongue-dels-Monts, etc, etc. On pourrait imaginer des navettes de vingt places environ, plus rapides, pour des élèves éloignés géographiquement.

Des possibilités sont aussi à creuser au niveau de spécificités d’enseignement. Céret pourrait postuler pour un «Internat d’Excellence», un label mis en place par le ministre de l’Education, Luc Chatel. En 2010, Déodat de Séverac a vu l’ouverture d’une formation pour les élèves qui veulent se présenter au concours d’entrée aux instituts d’études politiques. Neuf étudiants de première et dix de terminale s’y sont inscrits, tous volontaires ; ils suivent des cours le mercredi après-midi et le samedi matin.

En fin de compte, faire évoluer Déodat de Séverac reviendrait beaucoup moins cher que de construire, à Argelès-sur-Mer, une nouvelle structure.

A suivre...

Source : Courrier de Céret du 29 novembre 2010 N° 1662


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Le COURRIER DE CÉRET est disponible par abonnement ou tous les mardis à la «Librairie Le Cheval dans l’Arbre» à Céret ou au 9, rue Condorcet à Perpignan (rédaction), tél. 04 68 85 34 30.
Il peut être consulté, ce même jour, aux médiathèques de Céret, Perpignan (collection complète), Nîmes, et au bar-restaurant «La Chunga» à Céret.

«La mémoire se perd, mais l’écriture demeure». (Proverbe oriental).

mardi 23 novembre 2010

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? (4ème partie)

Extrait du Courrier de Céret du 22 novembre 2010 N° 1661


LE LYCÉE DÉODAT DE SÉVERAC :

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? (4ème partie)

Plaidoyer pour le lycée d’enseignement général de Céret, par Robert Majenti, professeur de sciences économiques dans cet établissement.

Suite du N° 1660

Le Courrier de Céret : Vous aviez parlé d’un second élément...

Robert Majenti : J’y arrive, il est de nature purement scolaire. Admettons que le lycée d’Argelès-sur-Mer et celui de Céret coexistent. Ce ne seront l’un et l’autre, que de petits lycées, et je n’hésiterai pas à dire de mauvais lycées, puisqu’ils ne seront pas à même d’offrir les options de formations que les élèves et leurs parents sont en droit d’attendre. L’effectif de Déodat de Séverac tourne aujourd’hui autour de 850 lycéens. Après la construction de l’établissement d’Argelès, il perdra un gros tiers de ses effectifs (de 35 à 39 %).

Le Courrier de Céret : Quels seraient les enseignements menacés ?

Robert Majenti : Certaines options de langues, l’apprentissage du latin, de l’allemand mais le tort que l’on nous fera ira bien plus loin. Il faut savoir qu’au lycée de Céret le personnel enseignant est stable, ce qui lui permet d’assurer des projets sur le long terme, y compris des activités complémentaires aux cours qui sont un véritable enrichissement pour les jeunes.

Si nous devenons une structure minuscule, beaucoup de collègues devront faire une partie de leur service à Céret et le reste autre part, pas forcément à Argelès d’ailleurs... Nous sommes dans la fonction publique. Toutes les mutations sont liées au barême de points. Aujourd’hui nous travaillons avec des artistes
en résidence, nous pratiquons l’enseignement bilingue-catalan qui permet l’acquisition d’un vocabulaire technique de vente, comptabilité, secrétariat permettant aux adultes de demain de partir treavailler de l’autre côté de la frontière. Nous sommes un des rares lycées du département à proposer une option «histoire de l’art».

Déodat de Séverac est aussi une partie du patrimoine cérétan, le plus ancien lycée de filles du département, inauguré en 1929.

A suivre...

Source : Courrier de Céret du 22 novembre 2010 N° 1661


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Le COURRIER DE CÉRET est disponible par abonnement ou tous les mardis à la «Librairie Le Cheval dans l’Arbre» à Céret ou au 9, rue Condorcet à Perpignan (rédaction), tél. 04 68 85 34 30.

Il peut être consulté, ce même jour, aux médiathèques de Céret, Perpignan (collection complète), Nîmes, et au bar-restaurant «La Chunga» à Céret.

«La mémoire se perd, mais l’écriture demeure». (Proverbe oriental).

mercredi 17 novembre 2010

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? (3ème partie)

Extrait du Courrier de Céret du 15 novembre 2010 N° 1660

LE LYCÉE DÉODAT DE SÉVERAC :

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? (3ème partie)

Plaidoyer pour le lycée d’enseignement général de Céret, par Robert Majenti, professeur de sciences économiques dans cet établissement.

Le Courrier de Céret : A l’heure où nous parlons (octobre) quel bilan tireriez-vous de vos actions pour le lycée ?

Robert Majenti : La mobilisation a porté ses fruits dans le sens où nous sommes reconnus, où nous existons. La presse, la radio se font régulièrement l’écho de notre lutte. Mais ce qui me paraît le plus important, c’est que nous avons aidé à une prise de conscience sur la situation globale du Vallespir, qui souffre de deux interférences négatives. En premier lieu, la faiblesse du poids politique des élus de ce secteur se retourne contre les intérêts de la population et la justice territoriale est de moins en moins respectée. Je m’explique : «si l’on regarde en arrière, on se rend compte que, grosse modo, dans l’histoire de la Méditerranée, la mer et la montagne se sont conjuguées de toujours. S’il existe à Céret une sous-préfecture, c’est moins pour des raisons démographiques que parce que le piemont vallespirien constitue un lien entre les hauts cantons et la côte. Cette liaison est à la fois culturelle et administrative, en prise directe sur le social. Eh bien, c’est cet équilibre qui est en train d’être remis en cause pour la première fois dans l’histoire contemporaine, depuis un siècle. De telle sorte que la petite différence démographique, 55 % pour la mer, 45 % pour la montagne, est en train de se transformer en un lourd désavantage économique pour la seconde, comme s’il n’y avait plus rien au-delà du péage de l’autoroute du Boulou.

La question du Lycée de Céret rejoint celle des lits du thermalisme, celle des collèges d’Arles-sur-Tech et de Saint-Laurent-de-Cerdans, qui ont disparu, celle de la gendarmerie d’Arles qui ne fonctionne pas toute la semaine. Un grand nombre d’éléments nous montre que la désertification s’accentue et que les politiques, pour la première fois, abandonnent. Jusqu’à une date récente il y avait toujours eu, chez les élus, la volonté de maintenir cette justice territoriale ; aujourd’hui les élites politiques choisissent de laisser l’arrière-pays à son triste sort.

A suivre...

Source : Extrait du Courrier de Céret du 15 novembre 2010 N° 1660

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lundi 15 novembre 2010

«La Regió ha de tractar el català com una llengua viva, no com a folkore»





Joan Jaume Prost, regidor de Fontpedrosa i expresident de la Federació d’Entitats, valora bé l’elecció de Bourquin al Llenguadoc-Rosselló, però reclama implicació amb l’idioma

El nord-català Christian Bourquin era escollit la setmana passada nou president del Consell Regional del Llenguadoc-Rosselló, en substitució del desaparegut Georges Frêche, ben conegut pels seus estirabots anticatalans. Per analitzar les noves perspectives que pot obrir la presidència de Bourquin per a la llengua catalana, MónDivers ha parlat amb Joan Jaume Prost, expresident de la Federació d’Entitats per la Defensa de la Llengua i la Cultura Catalanes, president d’APA/Escola Pública i regidor i primer adjunt del batlle de Fontpedrosa (el Conflent).

Joan Jaume Prost.


Christian Bourquin arriba a la presidència del Llenguadoc-Rosselló després d’haver fet entrar la Catalunya del Nord a la Fundació Ramon Llull i d’haver aprovat la Carta a Favor del Català. Vist això, es pot esperar una acció més favorable cap a a llengua catalana de part del Consell Regional a partir d’ara, sobretot havent-ne desaparegut Frêche?

Des de Catalunya Nord, el successor de Georges Frêche no pot ser una persona pitjor que ell. El comportament groller del senyor Frêche envers els catalans, la llengua catalana, el seu menyspreu pels petits estats, la seva admiració per persones no gaire democràtiques l’han apropat més aviat d’una cultura populista. Fins i tot el seu comportament, durant les sessions del Consell Regional, era de ridiculitzar els consellers contraris a la seva política. L’elegit ecologista Sylvain Pastor va ser l’objecte durant anys de la seva vindicta, fins i tot, perquè es negava a cantar la Marseillaise a l’inici de cada sessió.

A partir de l’elecció de Christain Bourquin a la presidència del Consell Regional l’ètica serà renovada. És un home de terreny amb una capacitat de treball forta que es relaciona fàcilment amb la gent. Amb pocs anys va ser capaç de fer discursos en català i participar a tertúlies en català.

Ara s’ha de diferenciar molt entre els principis i les seves aplicacions. Fer aprovar la Carta a Favor del Català pel Consell General dels Pirineus Orientals és lloable però encara esperem un inici de retolació de la seu del Consell General en català. Recordem que són els nord-catalans que van fer fracassar el deliri de la Septimanie de Frêche. En aquell moment Christian Bourquin va aprovar el projecte amb poc entusiame. L’Euroregió guanyarà un resposable més al corrent de la realitat del Principat però Christian Bourquin s’haurà de guanyar els favors i la confiança dels altres quatre departaments que formen amb Catalunya Nord la Regio Llenguadoc-Rosselló. L’occitanisme dels elegits d’aquests quatre departaments és molt diluït i resultarà difícil d’equiparar una política favorable al català amb l’occità. A faltat dins la gestió del Consell General un concepte que es diu «política lingüística». No és gens segur que sigui a l’ordre del dia del Consell Regional.


Ens referíem en l’anterior pregunta a la Carta a Favor del Català. Es va aprovar fa tres anys. En què s’ha notat, quines n’han estat les conseqüències, si és que n’hi ha hagut de palpables?

Com he dit abans, va ser una declaració de principis molt bonics però sense inici d’aplicació. Cap dels dominis de competències del Consell General va tenir en compte aquesta declaració, la retolació de l’espai públic en català va quedar quasi inexistent llevat d’uns indicadors de comarques que podríem comptar amb els dits de les mans. No parlem dels transports i dels diferents serveis al ciutadà.



Què se li ha d’exigir al Consell Regional del Llenguadoc-Rosselló en aquesta nova etapa en relació a la Catalunya del Nord?

Catalunya Nord té menester de mestres «bilingües». Com la Regió Bretanya, el Consell Regional podria oferir beques per estimular els estudiants a dirigir-se cap al professorat d’escola per desbloquejar una situació on els pares volen classes bilingües però l’ensenyament públic no pot (o no vol) respondre a la demanda.

La Regió hauria de tractar la llengua catalana no com objecte folklòric sinó com una llengua viva present dins els serveis i les realitzacions que són de la seva competència: retolació de les estacions, anuncis en els trens…



Quines perspectives hi ha per als mitjans de la Corporació Catalana de Mitjans Audiovisuals?

Des de fa vint anys no s’ha aconseguit la recepció de TV3 i d’altres cadenes catalanes a una bona part del Conflent per exemple i també s’hauria de sostenir més clarament l’única ràdio catalana de Perpinyà. No parlem de la premsa del Sud, quasi inacessible, quan podeu trobar la premsa de molts països d’Europa , Istanbul inclòs.


Un jutge ha emès una sentència contra els rètols bilingües en occità i en francès a Vilanòva de Magalona. Tindrà això conseqüències a la Catalunya del Nord?

Uns ultres jacobins van portar al Tribunal una queixa per denunciar la presència de l’occità en una retolació que tractava de manera igual el francès i l’occità. El jutge no va sancionar aquest fet argumentant a nivell de les llengües sinó a nivell del codi de la circulació, dient, per fer-ho curt, que la informació havia de ser única, amb un sol nom. Fa 10 anys ja s’havia insinuat que la retolació bilingüe podria ser «accidentogène» a França, quan França fa la promoció del bilingüisme dins les diverses assemblees europees i dins els països de la Francofonia.

Avui dia hi ha centenars d’entrades de pobles a Catalunya Nord i d’altres territoris de l’Estat francès amb una retolació bilingüe. Treure-la seria ridiculitzar el fet de mencionar les llengües «regionals» dins la Constitució francesa. Com ho va fer remarcar fa uns dies Joan Becat dins la premsa nord-catalana, si existeix una doble retolació a l’entrada dels pobles és sobretot perquè hi ha una versió afrancesada dels noms que no té cap sentit lingüístic ja que fa perdre el sentit del nom dels pobles. No es pot considerar una traducció. El rètol en francès és una deformació del nom d’origen català. Crec que, de les dues retolacions, la que s’hauria de suprimir és la forma afrancesada, i no l’original.



jeudi 11 novembre 2010

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? (suite)

Extrait du Courrier de Céret du 8 novembre 2010 N° 1659

LE LYCÉE DÉODAT DE SÉVERAC :

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ? (suite)


Plaidoyer pour le lycée d’enseignement général de Céret, par Robert Majenti, professeur de sciences économiques dans cet établissement. (suite)

...
Le Courrier de Céret : Et du côté des édiles ?

Robert Majenti : Si le Conseil Municipal de Céret n’a pas daigné participer à nos tables rondes, en revanche le maire, Alain Torrent, s’est bougé pour proposer à différents conseils municipaux du Vallespir de signer une motion, rencontrant un accueil favorable. Mais cela n’est pas allé plus loin. Signer pouvait donner bonne conscience, sans engager à l’action, action rendue par ailleurs difficile par le contexte des alliances dans le groupe socialiste.

Ce que je veux dire relève peut-être de l’interprétation, mais on ne peut s’empêcher de constater que le maire d’Argelès-sur-Mer, où doit se faire le nouveau lycée, n’est autre que Pierre Aylagas, soutenu par le Président du Conseil Général, Christian Bourquin, devenu président de la Région après le décès de Georges Frêche.

Dans la logique d’élections territoriales à venir, les édiles de la même mouvance ne peuvent que se montrer prudents, par peur de déplaire ou de disparaître, avec des exceptions comme celle du maire d’Arles-sur-Tech, à gauche mais ne cherchant pas une ascension politique. Chez les élus marqués à droite Bordaneil, maire de Maureillas, nous a prêté une oreille attentive. La députée, Jacqueline Irlés, du même bord, est de Villeneuve de-la-Raho. Elle oeuvre sur l’agglomération perpignanaise. Les problématiques du Vallespir ne semble pas être sa priorité. Nous ne l’avons pas vue à nos réunions, il est vrai que nous ne sommes pas en période pré-électorale de pêche aux voix.

Le Courrier de Céret : Comment se faire entendre dans ces conditions ?

Robert Majenti : Nous avons tenté d’alerter le Conseil Economique et Social en faisant déposer une requête par la conservatrice du Musée, Joséphine Matamoros, qui est aussi la vice-présidente de cette entité.

Nous avons créé un blog, sur internet, pour informer nos sympathisants de la tournure prise par les évènements. Nous avons manifesté durant la course pédestre très médiatisée de la «Ronde Cérétane». Nous avons intéressé les parents d’élèves à la mise en place d’un collectif de défense. Nous nous sommes également invités au Congrès des Maires du Département, qui s’est déroulé à Villeneuve-de-la-Raho. Malheureusement, dans le contexte de manifestations contre la réforme des retraites, nous n’étions pas les seuls à avoir fait irruption dans la salle : il y avait aussi la C.G.T., le N.P.A. et d’autres groupes revendicatifs. Nous avions préparé un discours argumenté mais nous n’avons pas pu nous faire entendre comme nous l’aurions souhaité.

A suivre...

Source : Extrait du Courrier de Céret du 8 novembre 2010 N° 1659

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vendredi 5 novembre 2010

Lycée : Extrait du "Courrier de Céret" du 2 novembre 2010 N° 1658

Extrait du "Courrier de Céret" du 2 novembre 2010 N° 1658


Le Collectif de Défense du Lycée Déodat de Séverac de Céret s’est à nouveau fait entendre en manifestant lors du vernissage des nouvelles expositions du Musée. Profitant de la présence du conseiller général Robert Garrabé, il a réclamé la constitution d’une table ronde ; R. Garrabé n’en a pas repoussé l’idée mais attend, pour la mettre en place, que soit terminé les remaniements entraînés par le décès de Georges Frêche au sein de la Région et du Département.
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LE LYCÉE DÉODAT DE SÉVERAC :

Y A T-IL DES SOLDATS POUR SAUVER DÉODAT ?

Plaidoyer pour le lycée d’enseignement général de Céret, par Robert Majenti, professeur de sciences économiques dans cet établissement.


Le Courrier de Céret : Nous savons tous que l’annonce de la construction d’un lycée à Argelès a suscité un énorme émoi dans notre ville, puisqu’il semble que cette naissance signerait le déclin, voire la mort du nôtre. Pouvez-vous revenir sur les évènements ?

Robert Majenti : Au printemps dernier nous avons eu copie de l’étude préliminaire produite par le rectorat, à la demande de la Région, sur la faisabilité de la création d’un second lycée d’enseignement général dans l’arrondissement de Céret. Il faut savoir que cette circonscription administrative couvre un bassin étendu allant de Prats-de-Mollo, dans le Haut-Vallespir, à Cerbère, ville côtière frontalière ; cela représente une population d’environ 75 000 habitants, avec la répartition suivante : 55 % sur le secteur mer et 45 % qui penchent vers la montagne. Que disait l’étude préliminaire ? Elle aboutissait à cette conclusion paradoxale : deux lycées d’enseignement général sont difficilement viables par rapport au nombre global d’élèves potentiels mais malgré tout, le lycée d’Argelès a le feu vert !

Le Courrier de Céret : On comprend la réaction des cérétans. Pourriez-vous entrer dans les détails ?

Robert Majenti : C’est simple : en dessous de cinq sections de secondes, un lycée doit théoriquement être supprimé, il n’est pas viable. On crée un établissement scolaire dès lors que l’on est sûr de l’existence de huit sections de secondes d’enseignement général. Si Argelès voit le jour, nous serons loin de garder ce nombre à Céret et il n’est pas sûr que la ville côtière l’ait de son côté.

Le Courrier de Céret : N’existe t-il pas des exceptions ?

Robert Majenti : Parfois, oui, des petits lycées continuent à exister dans des régions peu peuplées, le Gers par exemple. Mais aujourd’hui, dans un contexte politique de restriction budgétaire, de réduction de fonctionnaires, on va serrer les boulons. Les recteurs sont sommés, depuis trois ans maintenant, de rendre des postes au ministère. C’est dans ce contexte là que les enseignants du lycée de Céret se sont mobilisés et ont essayé d’alerter la population des différentes communes du Vallespir. En septembre et octobre, nous sommes allés à Prats-de-Mollo, à Amélie-les-Bains, au Boulou, à Saint-Jean-Pla-de-Corts, à Maureillas, à Reynès, à Serralongue, à Saint-Laurent-de-Cerdans...

Le Courrier de Céret : Les gens ont-ils compris le message ?

Robert Majenti : Nous n’en avons malheureusement pas eu l’impression. L’enjeu semblait leur échapper et nous avons eu des moments de grands doutes...

A suivre...

Source : Le  "Courrier de Céret" du 2 novembre 2010 N° 1658
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«La mémoire se perd, mais l’écriture demeure». (Proverbe oriental).

mercredi 3 novembre 2010

"Etre un parent actif en classe bilingue" par Joan-Jaume Prost


Intervention de Joan-Jaume Prost, président de l'APA, lors du 24e colloque de la FLAREP à HABÈRE-POCHE en Savoie,  23 - 25 octobre 2010.

"Etre un parent actif en classe bilingue" par Joan-Jaume Prost, Président de l’APA / Escola Pública.

Télécharger le texte de l'intervention au format PDF

lundi 1 novembre 2010

Lycée: le collectif de défense ne désarme pas

Article paru dans l'Indépendant du dimanche 31 octobre 2010.

Le collectif de défense du lycée de Céret s'est invité hier au vernissage de l'exposition du Musée d'art moderne.
«Nous espérions rencontrer Christian Bourquin, regrette un des manifestants, mais il n'est pas venu, nous allons donc solliciter Robert Garrabé le conseiller général du canton pour lui faire part de notre inquiétude sur la viabilité du lycée Déodat-de-Severac suite au projet de création d'un lycée d'enseignement général à Argelès-sur-Mer». Ce collectif formé de parents d'élèves, de professeurs et de citoyens de la commune demande à ce qu'une réunion rassemblant toutes les parties concernées, dont les élus de la région, du département et de la ville ainsi que les représentants de l'Éducation nationale et le rectorat soit organisé dans les délais les plus brefs.

«Cette table ronde, poursuit une des professeurs de l'établissement engagé dans le collectif, est nécessaire pour mettre un terme aux contradictions, manipulations diverses, et discordes soigneusement entretenues, tout comme les rétentions d'information et les effets d'annonces». La nouvelle donne au conseil régional en charge du dossier des lycées, avec l'arrivée programmée de Christian Bourquin à la tête de la région suscite un espoir au collectif qui espère être entendu.
«Si le lycée agonise, pense un manifestant, c'est toute l'activité économique de la ville et de son canton qui risque d'en pâtir». Robert Garrabé se dit favorable à cette table ronde, mais qui ne pourra se tenir que quand les conseils régionaux et départementaux auront effectivement désigné leurs présidents. Si le projet du lycée d'Argelès est quasiment acté, c'est le contenu de son enseignement (polyvalent ou non) qui aura un impact sur celui de Céret.

D. D.







mercredi 27 octobre 2010

Action samedi 30 octobre dévant le musée

Le Collectif de Défense
du Lycée Déodat de Séverac

organise une action

Samedi 30 Octobre 2010 à 10h15

devant le musée d'art moderne de Céret

Au programme :
Remise en main propre à M. Garrabé,
qui remplacera M. Bourquin
pour l'inauguration de la nouvelle exposition,
de la lettre envoyée aux différents "protagonistes"
Distribution de tracts reprenant le texte de cette lettre.


Faites passer l'information...

Rendez-vous samedi matin !

mardi 19 octobre 2010

El Partit Comunista defensa que calen els dos instituts, d'Argelers i Ceret


- El Punt del dilluns 18 d'octobre del 2010 =


Nicolas Garcia denuncia que la recerca d'estalvi passi davant de l'interès dels alumnes

La propera obertura d'un liceu a Argelers ha disparat les alarmes a Ceret, on professors i pares d'alumnes temen que la nova estructura sigui aprofitada per fer competència al liceu de Ceret i signifiqui el primer pas cap al tancament.

Enfront d'aquesta situació, Nicolas Garcia, batlle d'Elna, afirma en nom del Partit Comunista que no cal entrar en una guerra de municipis ni de liceus i que tots dos són necessaris. En un comunicat, el batlle d'Elna afirma que la necessitat del liceu d'Argelers és incontestable per a la població d'aquest sector; de la mateixa manera també creu que seria impensable perjudicar els joves del Vallespir privant-los del liceu de Ceret. Nicolas Garcia considera que aquestes alarmes són generades pel govern francès, que es preocupa més de buscar estalvis que no pas de l'interès dels alumnes. Considera que cal prioritzar “establiments de talla humana” i de proximitat, en oposició amb els reagrupaments en grans centres que contribueixen a la desertificació de les zones rurals.

El Punt del dilluns 18 d'octobre del 2010

dimanche 17 octobre 2010

Le collectif de défense du lycée chez les maires


Article paru dans l'Indépendant du 16 octobre 2010


Distribution de tracts, prise de parole devant les élus: les membres du collectif semblent plus déterminés que jamais.



Les militants du collectif de défense du lycée Déodat-de-Séverac étaient de sortie hier matin. A l'instar de manifestants opposés à la réforme des retraites et de membres d'associations citoyennes, les parents d'élèves et enseignants adhérant au mouvement se sont rendus au congrès des maires, qui s'est tenu à Villeneuve-de-la-Raho, pour sensibiliser les élus à leur combat. Après avoir distribué des tracts à l'entrée, les militants cérétans ont réussi, comme les autres manifestants, à s'introduire dans l'enceinte du bâtiment. Avant le début du congrès, trois représentantes des parents d'élèves*, Annie Guerrier, Marie-Claude Maïsani-Pujolar et Marie-Laure Sicre, sont montées sur scène pour plaider leur cause. Voici quelques extraits de leur déclaration:

«Depuis le printemps 2010, les menaces à l'encontre du lycée Déodat-de-Séverac se précisent et suscitent la mobilisation de la population du Vallespir. Au mois de mai, le conseil d'administration de l'établissement a pris connaissance de l'étude d'opportunité concernant l'ouverture d'un lycée à Argelès, qui affirme clairement que celle-ci mettrait le lycée de Céret en danger. (...). On peut s'attendre à une baisse conséquente des effectifs d'environ 45% en 2017. L'égalité des chances prônée par l'Education nationale ne sera plus qu'une illusion. Au final, les deux lycées polyvalents seront sans viabilité pédagogique réelle et ne pourront plus satisfaire aux besoins de la population de notre vallée, qui est déjà amputée de ses services publics et largement sinistrée au niveau de l'emploi. (...). Nous interpellons l'ensemble des élus de cette assemblée sur le bien-fondé de notre revendication et demandons à ceux du Vallespir de créer, eux aussi, un collectif de défense».

Lors de leur prise de parole, les parents d'élèves ont également annoncé que la pétition autour de laquelle s'est constitué le collectif vient de dépasser le cap des 8000 signatures. Les feuillets encore en circulation doivent d'ailleurs être ramenés en mairie avant la fin du mois. La pétition ne devrait plus tarder à être transmise à la région.


* de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) et de l'Associacio de pares d'alumnes (APA). CERET

Arnaud Andreu


vendredi 15 octobre 2010

Manifestation à Villeneuve de la Raho

Samedi 16 octobre 2010

"Défendons le lycée Déodat de Séverac"

Manifestation au Congrès des Maires des P.O

Salle Polyvalente à Villeneuve de la Raho

Départ à 7h30 Place Henri Gutard Céret

ou directement à Villeneuve à partir de 8h30

mardi 5 octobre 2010

Défense du lycée Déodat-de-Séverac : les parents prennent position

Article paru dans l'Indépendant du 05 10 2010

Par le biais d'un récent communiqué, les sections locales de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), de l'Associacio de pares d'alumnes (APA) et de l'Association autonome de parents d'élèves (AAPE), plaident d'une même voix pour la défense du lycée de Céret. Extraits choisis : "Le lycée Déodat-de-Séverac a actuellement une offre pédagogique cohérente et performante. La création d'un autre lycée d'enseignement général dans la vallée du Tech (Argelès) fera fondre les effectifs et entraînera du même coup une diminution de cette offre.

Ainsi, dès 2017, la filière littéraire n'existera certainement plus. La baisse d'effectifs sera de l'ordre de 40 %. Or, selon le recteur d'académie, en dessous de cinq sections de seconde, un lycée est susceptible d'être fermé. En conséquence, les élèves actuellement scolarisés en primaire à Céret et dans tout le Vallespir, ne sont pas sûrs de pouvoir poursuivre leur scolarité au lycée Déodat-de-Séverac". Le communiqué évoque ensuite le sort qui serait réservé aux enfants du Haut-Vallespir, si le lycée de Céret venait à fermer, ainsi que les nombreux emplois "liés à l'existence même de l'établisseme nt" (restauration rapide, papeteries, librairies, alimentation, etc.). Avant de conclure : "Notre vallée a déjà perdu de nombreux services publics (maternité, tribunal, service des cartes grises...). Ne laissons pas le Vallespir devenir un territoire sinistré". Une prise de position claire, nette et précise qui se passe de commentaires.

Site Internet : http //defenselyceedeceret.wordpress.com/
 
Réunion du collectif ce vendredi, à 20 h 30, au premier étage de la salle de l'Union

samedi 2 octobre 2010

Réunion publique APA, FCPE et UNAAPE

A l'initiative des associations de parents d'élèves
A.P.A., F.C.P.E. et U.N.A.A.P.E.,
 une réunion publique aura lieu

VENDREDI 08 OCTOBRE à 20H30
 au 1er étage de la Salle de l'Union.
à Céret
Ordre du jour :
Organisation de la manifestation prévue lors du Congrès Départemental des Maires, qui aura lieu à Villeneuve-la-Raho le SAMEDI 16 OCTOBRE.

Constitution d'une association "Collectif de Défense du Lycée Déodat de Séverac".

Venez nombreux !

vendredi 1 octobre 2010

4 000 signatures pour le lycée

Article paru dans l'Indépendant du 1er octobre 2010

Selon le collectif de défense du lycée de Céret, la pétition de soutien à l'établissement vient de dépasser les 4 000 signatures. Parallèlement, affiches et banderoles bardées du slogan "Défendons le lycée Déodat-de-Séverac" fleurissent dans les vitrines des commerces, sur certaines maisons et aux entrées de la ville.
Le mouvement semble prendre chaque jour plus d'ampleur.

mardi 28 septembre 2010

Collectif de défense du lycée Déodat de Séverac

Mercredi 29 septembre :

Réunion publique à Arles sur Tech : 18h30 à la salle des fêtes


Réunion publique au Boulou : 18h30 salle du 3ème âge (à côté de l’Espace des Arts)

dimanche 26 septembre 2010

Reynès : Réunion publique d'information défense du lycée Déodat-de-Séverac

Le collectif de défense du lycée Déodat-de-Séverac de Céret invite la population à une réunion publique d'information, de mobilisation et de débat à Reynès demain à 18 h 30 à la Salle des Echoppes.

vendredi 24 septembre 2010

Réunion sur le lycée à ARLES- SUR-TECH

Le collectif de défense du lycée communique. Le collectif de défense du lycée Déodat-de-Séverac organise une réunion publique le mercredi 29 septembre à 18 h 30 à la salle des fêtes d'Arles sur Tech.

Cette réunion est d'une importance capitale, pour informer la population arlésienne de l'avenir des enfants de notre village et de la vallée. Cette vallée qui a su garder son authenticité mais qui est régulièrement dépouillée des différents services publics.

Le maintien en l'état actuel du lycée Déodat-de-Séverac n'est pas un combat perdu d'avance, aussi venez nombreux pour vous informer et défendre les intérêts éducatifs de vos enfants.

jeudi 23 septembre 2010

Pourquoi sommes nous inquiets quant à l’avenir du lycée Déodat de Séverac ?

Pourquoi sommes nous inquiets quant à l’avenir du lycée Déodat de Séverac ?

Article à lire sur le site du Collectif pour la défense du lycée Déodat de Séverac

http://defenselyceeceret.wordpress.com/

Tous solidaires pour la défense du lycée de Céret

Article paru dans l'indépendant du 23 septembre 2003

SERRRALONGUE

Les élus municipaux, le corps enseignant, les parents d'élèves et les amis de l'école ont répondu, le jeudi 16 septembre, à l'appel du collectif créé pour défendre le lycée Déodat-de-Severac à Céret. Le collectif est loin d'être apposé à l'ouverture du lycée d'Argelès-sur-Mer, mais craint que vu la réduction du nombre d'élèves certaines options soient supprimées.

Le Haut Vallespir draine beaucoup d'étudiants à Céret s'ils ne peuvent plus recevoir l'enseignement de leur choix à Céret, ils seront obligés d'aller en internat à Perpignan. La désertification et l'économie des villages montagnards sont étroitement liées à la proximité des écoles. Une pétition circule pour attirer l'attention des décideurs sur tous ces problèmes.

Mobilització per la defensa del liceu de Ceret


El Col·lectiu per la Defensa del Liceu Déodat de Séverac ha engegat una recollida de firmes i organitza reunions d'informació als municipis de la vall del Tec per alertar de la situació
22/09/10 16:23 - ceret - Esteve Carrera

El col·lectiu per la defensa del liceu de Ceret va aprofitar el dia de la cursa,
 la Ronda Ceretana, per recollir signatures.
Foto: FRÉDÉRIC FOUCHÉ.

La recollida de firmes engegada a principi de setembre en defensa del liceu de Ceret ha recollit a hores d'ara unes 3.500 signatures. Paral·lelament, el Col·lectiu per la Defensa del Liceu Déodat de Séverac multiplica les accions i les reunions d'informació per mobilitzar la població de la vall del Tec sobre les amenaces que pesen sobre aquesta estructura.
A l'origen de tot plegat hi ha l'anunci fet públic segons el qual el futur liceu d'Argelers (que hauria d'obrir el 2014) seria un liceu polivalent i no pas només un liceu d'hostaleria com s'havia dit inicialment. Actualment un 40 per cent dels alumnes del liceu de Ceret provenen de la costa i l'àrea d'Argelers. El Col·lectiu tem, doncs, que el liceu de Ceret es vegi ràpidament debilitat i que això signifiqui com a mínim la desaparició de fileres i assignatures. Però un estudi preliminar del Rectorat de Montpeller va més enllà i anuncia que l'existència d'un segon liceu polivalent a Argelers "pot ràpidament posar en qüestió l'existència del liceu de Ceret". Pel Col·lectiu és l'anunci d'una amenaça de tancament de l'estructura de Ceret i de la pèrdua d'aquest servei per a tota la part alta de la vall del Tec, fins a Prats de Molló.

Contra aquesta amenaça el Col·lectiu ja ha rebut el suport de l'Ajuntament de Ceret i de diversos municipis de la vall. El 31 d'agost va tenir lloc una reunió entre representants del personal de Déodat de Séverac i l'Inspector d'Acadèmia, que no va acabar de tranquil·litzar els ànims. L'única certitud que va sortir d'aquesta reunió és que l'estructura pedagògica del futur liceu d'Argelers, és a dir la definició exacta del tipus d'ensenyament que s'hi farà, serà decidida abans de final de l'any 2010. Per això el col·lectiu considera que la mobilització de la població concernida ha de ser ràpida i contundent.

Alguns corredors van participar a la cursa amb dorsals que reivindicaven
 la defensa del liceu de Ceret
Foto: FRÉDÉRIC FOUCHÉ.